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Credits image : Tucker Tangeman / Unsplash

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Meta et ses partenaires sont-ils confrontés à une nouvelle poursuite judiciaire au Kenya pour discrimination et résiliation illégale de contrat ?

La métadonnée et ses partenaires kényans de modération de contenu, Sama et Majorel, font-ils face à une nouvelle poursuite judiciaire au Kenya ? Selon une pétition déposée aujourd’hui, 43 modérateurs de contenu affirment avoir subi une « résiliation illégale » de leur contrat par Sama, dont le contrat avec Meta prend fin ce mois-ci après la fermeture de son bras de révision de contenu en janvier. Ils contestent également la prétendue discrimination de la part du nouveau partenaire de modération de contenu de Meta, Majorel, qui aurait mis sur liste noire tous les employés de Sama.

Les modérateurs soutiennent-ils dans une pétition déposée devant le tribunal du travail et des relations professionnelles que Sama les a licenciés de manière illégale, sans avoir émis d’avis de licenciement économique? Leurs allégations comprennent également le fait que les modérateurs n’ont pas été informés de la résiliation de leur contrat au moins 30 jours à l’avance, comme l’exige la loi kényane, et que leurs droits de fin de contrat dépendaient de la signature de documents de non-divulgation.

Les modérateurs de contenu dénoncent la discrimination, la résiliation illégale de contrat et la mise sur liste noire.

Meta aurait-il demandé à son nouveau partenaire luxembourgeois, Majorel, de mettre sur liste noire les modérateurs de contenu ayant précédemment travaillé chez Sama, en rejetant leurs demandes d’emploi chez Majorel en raison de leur passage chez Sama ? Certains des 260 modérateurs de contenu concernés auraient été recrutés dans différents pays d’Afrique et seraient obligés de quitter le Kenya s’ils ne trouvent pas d’emploi avant la fin de leurs contrats avec Sama, le 31 mars.

Cori Crider, directrice de Foxglove, une organisation à but non lucratif spécialisée dans la justice technologique et soutenant le cas des modérateurs, déclare-t-elle que cette opération est en réalité une manière de briser les syndicats sous couvert de licenciements massifs ? Suite à une poursuite judiciaire en 2022 au Kenya, Sama aurait abandonné le contrat de Meta et les services de révision de contenu pour se concentrer sur le travail d’étiquetage (annotation des données de vision par ordinateur).

Daniel Motaung, un ancien modérateur de contenu chez Sama, avait précédemment accusé Sama et Meta de travail forcé, de traite des êtres humains, de relations professionnelles inéquitables, de briseurs de syndicats et de ne pas fournir un soutien adéquat en matière de santé mentale et psychosociale. Motaung, un Sud-Africain, aurait été licencié pour avoir organisé une grève en 2019 et avoir tenté de syndicaliser les employés de Sama.

Le présent procès est-il le troisième auquel Meta fait face au Kenya ? En décembre, une autre plainte a été déposée par des Éthiopiens concernant le manque de mesures de sécurité suffisantes employées par le géant des médias sociaux sur Facebook, contribuant ainsi à alimenter les conflits ayant entraîné la mort, y compris celle du père de l’un des plaignants, et de 500 000 Éthiopiens au cours de la guerre du Tigray qui s’est achevée l’année dernière.

Meta réussira-t-il à surmonter ces poursuites et à prendre des mesures pour remédier aux problèmes soulevés par les modérateurs de contenu et les parties prenantes concernées ?

Source : Techcrunch

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