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Abandonner pour mieux rebondir : la clé du fit marché-produit ?

« Il faut savoir quitter la partie quand on voit que la chance tourne. » a dit une fois François de La Rochefoucauld, et il semblerait que cet adage s’applique également au monde des start-ups.

De plus en plus d’investisseurs suggèrent à certaines start-ups soutenues par des fonds de capitaux-risque, qui n’ont pas trouvé leur fameux « fit marché-produit », de jeter l’éponge avec élégance. Leur argument est simple : certaines start-ups ont reçu trop d’argent pour des valorisations qu’elles ne pourront pas atteindre, et un départ propre et bien planifié semble meilleur pour tout le monde plutôt qu’une sortie chaotique.

Ne vaut-il pas mieux entreprendre des projets plus impactant plutôt que de persister coûte que coûte dans une impasse ?

Il est vrai que travailler sur un projet voué à l’échec peut être dévastateur pour l’âme. Cependant, peu de fondateurs sont prêts à abandonner leurs entreprises actuellement pour diverses raisons. Parmi elles : la levée de fonds est difficile, donc démarrer une autre start-up n’est pas évident; le marché du travail est morose et les fondateurs se sentent responsables du bien-être de leurs employés; certains pivots de start-ups peuvent créer des entreprises solides, comme ce fut le cas avec Slack.

Curieux d’en savoir plus, nous avons contacté Gokul Rajaram, un investisseur renommé, qui a récemment évoqué dans un tweet la folle aventure des start-ups ayant levé des fonds importants sans trouver le fameux « fit marché-produit ». Selon Rajaram, renoncer tôt à son projet permet aux fondateurs d’éviter les souffrances psychologiques et de récupérer la confiance des investisseurs pour lever des fonds à l’avenir.

Cependant, il tient à nuancer son propos : abandonner un projet et rendre de l’argent ne doit pas être considéré comme un raccourci pour lever plus facilement des fonds pour le prochain projet, mais plutôt comme un moyen d’échapper au déchirement psychologique que le pivotement sans fin provoque.

Concernant la question de savoir si rendre de l’argent signifie échouer dans l’univers impitoyable des startups, Rajaram pense que ce n’est pas le cas. Si les fondateurs sont capables de transformer leur temps en valeur ajoutée et en équité, alors rendre une partie des fonds levés n’est pas un échec.

Et maintenant, une question pour terminer en beauté : Pourquoi les fondateurs ne veulent-ils pas rendre des fonds levés inutilement ? Peut-être parce qu’ils préfèrent donner leur part du gâteau…Recueilli ?

Source : Techcrunch

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