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Credits image : Z M / Unsplash

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Google au Kenya : prêt-ty évolutif !

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue. » Google semble prendre ce vieil adage au sérieux en nettoyant le Play Store au Kenya. Depuis que sa nouvelle politique obligeant les prêteurs numériques à présenter une preuve de licence est entrée en vigueur en janvier, des centaines d’applications de prêt ont été retirées du Play Store kenyan.

Cette politique résulte des régulations des Fournisseurs de Crédit Digital (FCD) de l’année dernière, qui imposaient aux entités offrant des prêts numériques d’obtenir une licence de la Banque centrale du Kenya.

Le grand nettoyage du Play Store a commencé au Kenya.

Google n’a pas encore réagi aux demandes de commentaires, mais les fins limiers de TechCrunch ont remarqué que près de 500 applications, dont MoKash et Okash, étaient désormais aux abonnés absents dans la catégorie Finance du Play Store.

En février, notre détective en chef a dénombré 657 applications dans la catégorie Finance, qui inclut les prêts, la banque et les applications d’investissement, entre autres. Aujourd’hui, seules 198 applications sont encore présentes dans cette catégorie.

Jusqu’à présent, seulement 22 prêteurs numériques sur 381 ont reçu une licence de la Banque centrale du Kenya. Parmi eux, on compte Tala, un fournisseur de prêt soutenu par PayPal, Pezesha, une plateforme de prêt intégrée B2B, et Jumo, qui offre des services financiers, y compris des prêts.

Les applications de prêt en attente d’une licence doivent présenter une déclaration attestant que l’approbation est en cours pour obtenir une approbation provisoire, valable pendant 45 jours, et être listées sur le Play Store. Avant l’entrée en vigueur des régulations FCD, nombre de ces applications de crédit proposaient des prêts personnels ou professionnels rapides et non garantis, avec des taux d’intérêt exorbitants et des tactiques de honte de la dette pour récupérer leur argent. De plus, certaines partageaient les données des clients avec des tiers, profitant du manque de réglementation et du processus de vérification laxiste du Play Store.

Les régulations visant à éliminer les acteurs malhonnêtes exigent désormais que les applications de prêt respectent la vie privée des consommateurs, les droits à la protection des données et les lois anti-blanchiment d’argent. Les prêteurs doivent également divulguer les conditions et les tarifs des prêts aux clients avant leur approbation et leur décaissement.

Source : Techcrunch

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