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Credits image : Ralston Smith / Unsplash

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Le pouvoir des fondateurs remis en question : la fin des actions à double classe ?

Les fondateurs de Lyft ont-ils trop de pouvoir ? Les structures d’actions à double classe, qui donnent un plus grand pouvoir de vote aux fondateurs et aux actionnaires internes, sont-elles encore d’actualité ? Ces questions pourraient préoccuper certains alors que les co-fondateurs de Lyft, John Zimmer et Logan Green, viennent d’annoncer qu’ils vont quitter la direction de la société tout en conservant leur place au conseil d’administration.

Dans l’ensemble, l’idée d’accorder un pouvoir de vote majoritaire aux fondateurs est devenue populaire au cours des dix dernières années. Selon les recherches du professeur Jay Ritter de l’Université de Floride, également surnommé M. IPO, le pourcentage d’entreprises technologiques ayant des actions à double classe est passé de 15% en 2012 à 46% en 2021. Alors, cette tendance est-elle en train de changer ?

Il est vrai que le rapport de force entre les fondateurs et les investisseurs en capital-risque a changé depuis un certain temps. Cependant, Ritter souligne que tant que les choses se passent bien, il n’y a pas trop de pression pour que les dirigeants renoncent à leur structure d’actions à double classe. En fait, en moyenne, les entreprises ayant des actions à double classe ont plutôt bien performé pour leurs actionnaires.

Les actions à double classe ne devraient pas disparaître, malgré la méfiance des actionnaires.

Néanmoins, il existe certaines situations où les fondateurs peuvent être confrontés à un choix difficile, comme cela a été le cas pour Adam Neumann de WeWork en 2019. Le marché n’était pas entièrement convaincu de la valorisation de l’entreprise, et Neumann a dû choisir entre conserver le contrôle ou accepter une importante somme d’argent et quitter l’entreprise. Finalement, il a choisi la seconde option.

Même Meta (anciennement Facebook) a suscité des inquiétudes quant au pouvoir de vote de son PDG, Mark Zuckerberg. Cependant, dans ce cas, Zuckerberg a choisi de faire marche arrière et de ne pas créer une nouvelle classe d’actions pour conserver son pouvoir de vote.

En fin de compte, il semble que les actions à double classe ne disparaîtront pas de sitôt. Les fondateurs et les employés des entreprises technologiques ont une part importante de leur rémunération liée à la performance des actions, ce qui les pousse à maximiser la valeur pour les actionnaires. Les fonds activiste et les investisseurs peuvent également faire pression sur les entreprises pour qu’elles adoptent des stratégies différentes si les performances ne sont pas bonnes. Et tant que ces mécanismes de contrôle seront en place, il est peu probable que les actions à double classe disparaissent.

Alors, faut-il s’inquiéter de la persistance des actions à double classe dans le secteur technologique ? Pour l’instant, la réponse semble être non, tant que les performances sont au rendez-vous et que les investisseurs continuent de surveiller de près l’évolution de ces entreprises.

Source : Techcrunch

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