white usb cable on black surface

Credits image : Mishaal Zahed / Unsplash

SociétéTechnologie
0

La tech sera-t-elle un nouvel allié de l’Arabie saoudite ?

La technologie est-elle en train de devenir le nouvel allié de l’Arabie saoudite ? Alors que les tensions entre les États-Unis et l’Arabie saoudite restent palpables, certaines entreprises technologiques essaient de renforcer leurs liens dans la région. Mais pourquoi une telle stratégie ?

Selon Bloomberg, les cofondateurs de la société de capital-risque Andreessen Horowitz, Marc Andreessen et Ben Horowitz, sont montés sur scène avec Adam Neumann, le cofondateur de WeWork, pour discuter de leur investissement de 350 millions de dollars dans Flow, la nouvelle entreprise immobilière résidentielle de Neumann. Est-ce une coïncidence si cet événement a été organisé par une association à but non lucratif soutenue par l’un des fonds souverains les plus importants d’Arabie saoudite ?

En effet, malgré les sanctions américaines envers l’Arabie saoudite, certaines entreprises de la tech cherchent à créer des partenariats avec le pays. Est-ce un moyen pour ces sociétés de se démarquer des autres fournisseurs d’actifs et d’élargir leur portée au-delà des frontières américaines ?

Andreessen Horowitz semble s’aligner de plus en plus avec d’autres grandes entreprises d’investissement mondiales qui entretiennent des relations assumées avec la région riche en pétrole.

L’économie américaine joue-t-elle un rôle clé dans cette évolution ? Les entreprises américaines sont confrontées à des conditions de crédit plus strictes et à une inflation plus élevée. Par comparaison, les fonds souverains de pays tels que l’Arabie saoudite et le Qatar gèrent plus de 3,5 billions de dollars, un montant supérieur au PIB du Royaume-Uni, selon une estimation de Bloomberg en janvier.

Andreessen Horowitz semble parier sur un rapprochement entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, malgré le régime répressif de ce dernier. Joe Biden s’est récemment rendu en Arabie saoudite pour demander une baisse des prix du gaz, ce qui ne s’est pas produit. Par ailleurs, un tribunal américain a rejeté en décembre une plainte contre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) pour le meurtre d’un chroniqueur du Washington Post.

De nombreuses entreprises américaines de premier plan continuent d’entretenir des relations commerciales avec l’Arabie saoudite, notamment KKR, JPMorgan et BlackRock. Alors, les entreprises de la tech vont-elles suivre l’exemple d’Andreessen Horowitz et s’associer de façon plus visible avec l’Arabie saoudite ? Ce serait un pari risqué, étant donné les préoccupations persistantes aux États-Unis concernant la relation amicale entre MBS et Vladimir Poutine ou encore la guerre au Yémen qui est à l’origine de la plus grande crise humanitaire du monde.

Il reste à voir si d’autres entreprises du secteur technologique suivront l’exemple d’Andreessen Horowitz. La question se pose : jusqu’où ces partenariats peuvent-ils aller ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.