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Credits image : Łukasz Łada / Unsplash

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« Nuageux avec risque d’antitrust »

« On ne peut pas avoir son nuage informatique et le manger » – disent les blagueurs. Cette semaine, il semblerait que nous ayons besoin d’un peu d’humour pour aborder le sujet sérieux des géants du cloud. Et en parlant de grands acteurs, qui de mieux pour incarner ce rôle que Amazon et Microsoft, faisant l’objet d’une enquête d’Ofcom concernant l’éventuelle obstruction à la portabilité des charges de travail depuis les clouds publics.

Ofcom se penche sur trois aspects en particulier : les frais de sortie, les restrictions générales sur l’interopérabilité et la portabilité, et les remises accordées aux entreprises pour les maintenir sur leurs plateformes. L’enjeu est de savoir si les géants du cloud, surtout les plus importants, mettent délibérément en place des obstacles pour empêcher les clients de changer de fournisseur et ainsi limiter les options pour les consommateurs.

Ofcom est généralement plus connue pour traiter des problèmes liés au coût du haut débit, mais elle considère le cloud comme un service public essentiel, dont les prix ont un impact direct sur les entreprises britanniques. L’enquête soulève donc des questions sur les tentatives possibles de ces entreprises de fidéliser leurs clients coûte que coûte.

L’enquête d’Ofcom se penche sur l’obstruction délibérée à la portabilité des charges de travail dans les clouds publics.

Il est normal que toute société cherche à fidéliser ses clients. Cependant, si ces entreprises mettent en place des systèmes pour compliquer le changement de fournisseur, cela devient alors un problème pour les organismes tels qu’Ofcom. Notons également que la Federal Trade Commission des États-Unis a annoncé le mois dernier une enquête similaire, tout comme l’UE, qui avait lancé une enquête sur Microsoft l’année dernière.

Interrogés à ce sujet, Microsoft et Amazon ont tous deux confirmé travailler avec Ofcom et se sont engagés à soutenir un marché compétitif au Royaume-Uni. Il est toutefois légitime de se demander si les groupes qui enquêtent sur des comportements anticoncurrentiels ont raison de le faire.

Pour conclure, l’affaire Ofcom, Amazon et Microsoft nous rappelle que parfois, on ne peut pas avoir son nuage et le manger, et que les organismes de régulation devront avoir un œil attentif sur le ciel du cloud pour veiller à ce qu’il reste ouvert et concurrentiel, sans (e)nuages à l’horizon.

Source : Techcrunch

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