« L’opération est simple : plus vous en faites avec moins de choses, plus vous gagnez ! » – ce proverbe, bien que simpliste, résume l’idée derrière la nouvelle popularité de la fonction RevOps (Revenue Operations). En ces temps d’économie difficile, les entreprises recrutent des experts en efficacité opérationnelle. Mais la réalité pour les RevOps est souvent moins rose qu’il n’y paraît.
D’après une enquête menée auprès de 100 professionnels des RevOps, la majorité d’entre eux se retrouvent empêtrés dans des tâches quotidiennes plutôt que de s’attaquer à des travaux stratégiques. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 66 % disent passer trop de temps sur l’hygiène des données et 73 % sur le respect des processus.
Alors, comment sortir de ce bourbier et enfin s’attaquer aux projets d’envergure ? La première étape consiste à gagner du temps sur les tâches quotidiennes. Voici quelques conseils pour y parvenir :
RevOps leaders must get back enough time on their day-to-day first before they’re able to even think about approaching the larger, meatier projects.
Premièrement, mettez en place un système de suivi des demandes pour lutter contre les sollicitations ad hoc. Même sans logiciel sophistiqué, quelques astuces simples peuvent vous aider à y voir plus clair : centralisez le suivi des demandes dans un seul endroit facile d’accès, notez l’ordre et l’urgence de chaque requête, et établissez des délais d’exécution en fonction de la nature et de l’importance de chaque demande.
Deuxièmement, pensez à automatiser. D’après McKinsey, 30 % des activités de vente peuvent être automatisées. Gardez l’œil ouvert sur les possibilités de rationalisation des tâches pour libérer de la bande passante. Parmi les domaines les plus impactants figurent la création de contacts et les rapports récurrents.
En reprenant le contrôle de la gestion du temps et en adoptant ces solutions, les RevOps pourront enfin se concentrer sur l’essentiel et ainsi devenir les véritables experts en efficacité qu’ils sont censés être. Après tout, qui a dit qu’on ne pouvait pas unir travail et plaisir ?
Source : Techcrunch
