La Silicon Valley Bank s’effondre-t-elle sous nos yeux? Les départs successifs de plusieurs dirigeants clés de la banque posent la question. Comment cela affecte-t-il l’ensemble du secteur technologique ?
Le départ du précédent directeur des risques a révélé une grave lacune dans la gestion de la banque : celui-ci avait quitté son poste en vendant plus de 4 millions de dollars d’actions, alors que la banque n’avait pas de nouveau responsable des risques en place. Est-ce un signe avant-coureur de cette débâcle?
Il a fallu attendre janvier 2023 pour que Kim Olson prenne les rênes du poste, seulement trois mois avant que la banque ne soit fermée par les régulateurs. Aujourd’hui, des sources rapportent à TechCrunch que Olson et au moins un autre cadre dirigeant quitte également la Silicon Valley Bank. Le départ d’Olson intervient juste après que le bras armé de First Citizens Bank ait acheté une partie de 72 milliards de dollars de la SVB.
Les départs en cascade à la tête de la Silicon Valley Bank déstabilisent-ils l’ensemble de l’établissement?
D’autres départs importants sont à noter, dont celui de l’ancien PDG Greg Becker et du directeur financier Daniel Beck, lors de la prise de contrôle de la banque par les régulateurs. Les employés de l’institution fusionnée ignorent encore qui sera leur futur responsable des risques.
Les mouvements de personnel vont sûrement se poursuivre dans le cadre de la transition de la SVB vers son nouveau propriétaire. Pendant ce temps, HSBC USA a annoncé aujourd’hui qu’elle avait embauché 40 banquiers de la SVB pour construire une nouvelle offre destinée à l’économie de l’innovation.
Les départs successifs de ces cadres dirigeants posent des questions sur la viabilité et la pérennité de la Silicon Valley Bank. Le secteur technologique tout entier a-t-il du souci à se faire ?
Source : Techcrunch