« On ne peut arrêter le progrès ! » C’est probablement ce que disent les employés de Didi à la pause café. Cette compagnie chinoise de covoiturage géante est de retour sur le devant de la scène après deux ans de discrétion due à une répression réglementaire.
Le géant soutenu par SoftBank a annoncé vendredi, lors d’une journée portes ouvertes, une série d’ambitions, dont la collaboration avec des constructeurs automobiles chinois pour déployer des robotaxis autonomes auprès du public d’ici 2025, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Et cela viendra s’ajouter à son réseau actuel de millions de voitures avec chauffeurs.
Didi a créé en 2020 une filiale dédiée à la conduite autonome, qui a par la suite levé des fonds auprès de SoftBank, un investisseur présent dans la société mère. Comme la plupart des entreprises de robotaxis, Didi a choisi de s’associer avec des fabricants automobiles pour construire sa flotte. Ses partenaires comprennent des marques telles que Lincoln, BYD, Nissan et Volvo.
En 2021, Didi a annoncé qu’elle achèterait des voitures à Volvo, un ancien partenaire d’Uber, pour travailler sur « des centaines de véhicules prêts à la conduite autonome avec des systèmes de sauvegarde ».
Des projets ambitieux pour faciliter la vie des passagers d’aujourd’hui et de demain
Mais ce n’est pas tout ! Didi a également présenté un concept-car entièrement dédié à la conduite autonome. Ce véhicule en forme de van rectangulaire et spacieux ne possède ni volant, ni siège conducteur (voir photo ci-dessus). Le « Neuron », comme on l’appelle, propose un grand écran de divertissement embarqué et est équipé d’un bras robotique capable de récupérer des bagages ou de tendre une bouteille d’eau aux passagers.
Didi mise également sur l’automatisation de ses services de maintenance. Dans une vidéo, la société montre ses voitures autonomes se faire laver, recharger et vérifier dans son centre de service, le tout sans aucune intervention humaine.
Les ambitions de Didi ne s’arrêtent pas seulement au transport de personnes. L’entreprise a annoncé le lancement d’une nouvelle activité de camions autonomes nommée Kargobot, qui vient s’ajouter à un secteur déjà encombré. Armée d’une flotte de 100 camions autonomes, Kargobot a déjà généré plus de 100 millions de yuans (14,6 millions de dollars) de revenus en mars de cette année, selon les dires de Didi.
Et l’histoire se termine ici, pour l’instant. Malgré toutes ces voitures sans conducteur, une chose est sûre : le futur sur la route de l’automatisation de Didi est loin d’être un long fleuve tranquille !
Source : Techcrunch