« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il aide à financer les startups ». Voilà un adage qui trouvera un écho chez les jeunes pousses en quête de financement. En effet, beaucoup d’entre elles cherchent à lever des fonds pour rallonger leur « piste d’atterrissage » – autrement dit, leur survie – de 18 à 24 mois. Or, il ne faut pas oublier que cette perspective est surtout celle des startups, et non des investisseurs.
La longévité d’une entreprise ne constitue pas l’objectif premier d’une levée de fonds. Cette dernière est certes un bonus non négligeable, mais n’oublions pas qu’investir a pour but principal de donner les moyens aux startups de passer à l’étape suivante. Et cette étape doit pouvoir être imaginée, si ce n’est planifiée, sur un horizon de 18 à 24 mois.
Une question se pose alors : quelles contreparties les fondateurs peuvent-ils offrir aux investisseurs ? La réflexion doit porter sur les jalons qu’une levée de fonds permet de franchir. Il faut montrer en quoi cet apport financier fait grandir la société, lui donnant les moyens d’aller là où elle ne pouvait se rendre auparavant.
Levez des fonds pour atteindre des objectifs, pas pour augmenter votre espérance de vie.
Toutefois, nul n’est prophète en la matière : comment savoir combien d’argent il faut lever pour atteindre ces objectifs ? Il ne s’agit certainement pas d’une science exacte, mais d’une réflexion complexe et incontournable. Le montant à réunir doit permettre de passer certains caps indispensables pour être en mesure de lever un futur tour de table.
En définitive, il est important de ne pas perdre de vue que les investisseurs misent sur un futur plus qu’une simple hausse de la durée de vie de l’entreprise. Alors, chers fondateurs, rappelez-vous que pour aller loin ensemble, il faut d’abord savoir où l’on veut aller. Comme disent les technophiles, « un bon pitch vaut mieux qu’un long discours. »
Source : Techcrunch