« Qui ne tente rien n’a rien », c’est en tout cas ce qu’aurait pu se dire la Silicon Valley Bank, qui a récemment fait face à de sérieuses difficultés. Et parmi les facteurs en cause, le « burn rate » élevé observé chez les startups.
En effet, la banque avait prévu une baisse modeste et progressive de la consommation de trésorerie des startups, mais semble avoir été confrontée à une réalité bien différente qui a fragilisé sa propre assise financière.
Pourtant, en creusant davantage, il semble que la situation ne soit pas si catastrophique. Selon des données partagées par Brex avec SaaSletter, il apparaît que les startups en phase avancée réduisent effectivement leur taux de « burn », comparativement à leurs homologues en phase de démarrage.
Les startups tardives semblent mieux gérer leur consommation de trésorerie.
Alors pourquoi cette différence entre les jeunes pousses et les entreprises mieux établies ? L’une des raisons pourrait être la diminution de la taille et de la valorisation des levées de fonds pour ces dernières. Les licornes, notamment, semblent être prises en étau entre la baisse des investissements en capital-risque, un marché des introductions en bourse au point mort et un marché des fusions-acquisitions morose.
Toutefois, de nombreux obstacles demeurent pour ces entreprises, notamment l’inadéquation entre les valorisations papier et les montants réels pouvant être levés lors d’un nouveau tour de financement.
Il est bon de savoir qu’il existe encore des acteurs qui savent adapter leur gestion financière en période difficile, mais gageons que cela ne suffira pas à calmer toutes les ardeurs des plus dépensiers. Parfois, il faut savoir mettre de l’eau dans son vin, ou de l’argent dans sa tirelire.
Source : Techcrunch