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Credits image : DeepMind / Unsplash

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L’intelligence organoïde est-elle l’avenir de l’IA ?

Qu’est-ce que l’intelligence organoïde ? Est-ce l’avenir de l’intelligence artificielle ? Une start-up australienne, Cortical Labs, prétend développer une nouvelle catégorie d’IA qu’elle appelle « Intelligence Organoïde (IO) ».

Cette entreprise a récemment attiré l’attention du grand public suite à la visite de leur laboratoire par Werner Vogels, le CTO d’Amazon, qui a qualifié leur travail d' »intrigant ». Cortical Labs combine biologie synthétique et neurones humains pour créer leur IO.

La start-up vient de lever 10 millions de dollars lors d’un tour de financement mené par Horizons Ventures, avec la participation de LifeX (Life Extension) Ventures, Blackbird Ventures, Radar Ventures et In-Q-Tel (le bras d’investissement de la CIA).

Cortical Labs prétend révolutionner l’IA avec leur concept d’Intelligence Organoïde.

Comment ça marche exactement ? Cortical Labs utilise des groupes de neurones cultivés en laboratoire à partir de cellules souches humaines pour former ce qu’ils appellent un « DishBrain » (Cerveau en boîte). Ce DishBrain est ensuite connecté à du silicium dur pour créer un système d’exploitation d’intelligence biologique (biOS).

Certains observateurs estiment que c’est l’avenir de l’IA, car les neurones humains pourraient être supérieurs à tout modèle d’IA numérique pour l’intelligence généralisée, étant donné qu’ils sont auto-programmables et consomment beaucoup moins d’énergie.

Hon Weng Chong, PDG et fondateur de Cortical Labs, a déclaré : « Les possibilités offertes par un modèle hybride d’IA et de biologie synthétique sont illimitées, accélérant les possibilités de l’IA numérique de manière plus puissante et plus durable. »

En octobre 2022, la technologie de Cortical Labs a été présentée pour la première fois dans la revue scientifique Neuron. La démonstration montrait que les neurones dans une boîte de Pétri pouvaient être encouragés à jouer au jeu vidéo Pong. Cela peut sembler trivial, mais cela pourrait permettre le développement et le test de nouveaux médicaments et thérapies, et rendre ces découvertes encore plus personnalisables en utilisant les neurones du patient.

Alors, sommes-nous en train d’assister à l’émergence d’une nouvelle catégorie d’IA, plus performante et économe en énergie ? Seul l’avenir nous le dira, mais les perspectives sont prometteuses.

Source : Techcrunch

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