La fin de l’ère du badge bleu sur Twitter est-elle vraiment une bonne idée ? Alors que l’ancien système de vérification laisse place à un modèle payant, de nombreux problèmes et questionnements émergent. Que signifie ce changement pour les annonceurs sur la plateforme ?
Plusieurs utilisateurs de Twitter ont partagé des captures d’écran d’un e-mail envoyé par l’entreprise, indiquant que, depuis le 21 avril, l’obtention d’un badge de vérification serait nécessaire pour continuer à diffuser des publicités sur la plateforme. Est-ce que les annonceurs doivent maintenant payer pour être vérifiés et diffuser leurs publicités ?
Avec cette nouvelle politique, les annonceurs les plus importants, ceux qui dépensent plus de 1 000 $ par mois, reçoivent déjà un badge doré gratuit, indiquant qu’il s’agit d’un compte professionnel officiel. Mais qu’en est-il des autres annonceurs ? Doivent-ils également obtenir un badge de vérification ?
La nouvelle politique de Twitter semble dissuader les annonceurs de dépenser de l’argent sur la plateforme.
Il n’y a pas encore d’indication officielle sur le site de Twitter pour préciser que seuls les comptes vérifiés pourront annoncer, mais il semble logique d’exiger une vérification pour les annonceurs afin de réduire le spam et d’écarter les acteurs malveillants de la plateforme. Toutefois, pour que cette exigence soit efficace, Twitter devrait mettre en place un processus de vérification rigoureux et dépasser la simple demande d’une carte de crédit et d’un numéro de téléphone. En outre, les 8 $ de frais mensuels ne sont pas une dissuasion majeure en soi. Quel avenir pour les annonceurs sur la plateforme ?
Ainsi, il semble que quiconque souhaite publier une annonce ou promouvoir un tweet devra payer 8 $/mois pour Twitter Blue, ou 1 000 $ par mois pour être reconnu en tant qu’organisation vérifiée. L’exception ici pourrait être les comptes avec un badge gris, réservés aux comptes gouvernementaux officiels et apparentés, tels que les agences, les ambassades, les parlements, etc. Cela facilitera-t-il la vie des annonceurs sur Twitter ou les découragera-t-il d’investir sur cette plateforme?
En fin de compte, il est difficile de voir comment cette nouvelle politique pourrait attirer plus d’annonceurs sur Twitter. Bien que ce changement fasse partie de la stratégie de monétisation de la plateforme, on peut se demander si cette nouvelle approche ne risque pas d’avoir l’effet inverse en repoussant les annonceurs potentiels. Twitter saura-t-il corriger le tir si les problèmes persistent ?
Source : Techcrunch