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Credits image : Drew Dau / Unsplash

Intelligence Artificielle
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Grimes, une pionnière dans l’autorisation des artistes IA à utiliser sa voix ?

Les artistes IA peuvent-ils vraiment utiliser la voix de Grimes sans craindre de poursuites en matière de droits d’auteur ? Grimes, artiste canadienne de synth-pop, a annoncé sur Twitter qu’elle autoriserait l’utilisation de sa voix par des artistes IA sans crainte de représailles légales. Contrairement à Universal Music Group qui a récemment fait retirer des plateformes de streaming une chanson générée par l’IA utilisant des voix simulées de Drake et de The Weeknd, Grimes adopte une approche beaucoup plus ouverte.

La question de la légalité de l’utilisation des voix d’artistes dans des chansons générées par l’intelligence artificielle est loin d’être résolue. Alors que certaines maisons de disques estiment qu’il s’agit d’une violation de la loi sur le droit d’auteur, Grimes affirme qu’elle partagera même 50% des redevances sur toute chanson réussie générée par l’IA utilisant sa voix. De plus, elle ajoute qu’elle n’a pas de label et n’est liée par aucun engagement juridique.

Grimes autorise l’utilisation de sa voix par des artistes IA et partagera les redevances.

Ce n’est pas la première fois que Grimes s’exprime sur l’IA. En 2020, elle a collaboré avec la startup Endel pour lancer une application de berceuse générée par l’IA, inspirée par la volonté de créer une « meilleure situation de sommeil pour bébé » pour son fils X Æ A-XII. De plus, elle a prédit en 2019 que l’IA générative pourrait signifier « la fin de l’art, de l’art humain », en expliquant que l’intelligence artificielle générale pourrait être bien meilleure que les humains pour créer de l’art dans un futur proche.

L’IA générative bouscule déjà de nombreuses industries, telles que l’art visuel, l’écriture, les médias en ligne et le doublage vocal. Le développement rapide et les améliorations constantes de ces dernières années ont provoqué de nombreuses controverses juridiques, éthiques et en matière de droits d’auteur. La question de la protection des droits d’auteur pour les œuvres générées par l’IA est encore loin d’être résolue, malgré la décision de l’US Copyright Office en mars dernier, selon laquelle l’art généré par l’IA à partir d’une invite textuelle ne pourrait pas être protégé par des droits d’auteur.

L’offre de Grimes de partager les redevances s’appliquerait à toute chanson « réussie » utilisant sa voix, ce qui laisse planer un certain flou sur la définition de ce critère. Quoi qu’il en soit, elle semble prête à soutenir cette offre en fournissant aux artistes les outils nécessaires, en promettant de créer un programme qui simule bien sa voix et en proposant de fournir des échantillons pour que les gens puissent s’entraîner avec les leurs. Et vous, que pensez-vous de cette approche avant-gardiste face aux problématiques soulevées par l’IA dans l’industrie musicale ?

Source : Engadget

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