« Toutes les bonnes choses se font attendre, » et cela semble être le cas pour la startup britannique Lightyear qui, près de deux ans après sa création, se développe enfin sur la toile.
Lancée à Londres en 2020, Lightyear fait partie des nombreuses fintechs qui promettent de faciliter l’investissement du grand public dans certaines des plus grandes entreprises mondiales. Si les smartphones sont désormais l’appareil Internet de prédilection pour la plupart des gens, d’autres préfèrent toujours consulter leurs investissements sur un écran plus grand, tel qu’un ordinateur portable. C’est précisément ce que Lightyear propose désormais.
Depuis le lancement de la plateforme en 2021, l’interface web était en tête de liste des fonctionnalités les plus demandées. Lightyear suit ainsi les traces de son rival européen, Freetrade, qui a lancé sa version web il y a exactement un an, bien qu’elle soit encore en version bêta et accessible uniquement aux abonnés premium pour le moment.
L’interface web de Lightyear était la fonctionnalité la plus demandée depuis le lancement de la plateforme en 2021.
D’autres néobrokers européens, tels que Bux, travaillent également sur une application web, mais aucune date de lancement n’a été annoncée pour l’instant. Aux États-Unis, Robinhood a lancé sa version web en 2017, quatre ans après son lancement en 2013.
En bref, Lightyear doit au moins égaler ses concurrents, et l’accès sur grand écran pourrait être un facteur décisif pour fidéliser ses clients. « Beaucoup d’investisseurs préfèrent gérer leurs portefeuilles sur grand écran – moi y compris », a déclaré le fondateur et PDG de Lightyear, Martin Sokk.
Lightyear a levé environ 35 millions de dollars auprès d’investisseurs institutionnels et d’investisseurs providentiels renommés, tels que Lightspeed Venture Partners, le groupe Virgin de Richard Branson et le cofondateur de Wise, Taavet Hinrikus. Initialement réservée au marché britannique, Lightyear a étendu ses services à l’Europe continentale l’été dernier.
La nouvelle application web proposera la plupart des fonctionnalités principales de la plateforme, permettant aux utilisateurs de gérer leur portefeuille, d’effectuer des transactions et de suivre la performance de leur portefeuille. Toutefois, certaines différences existent, comme l’écran principal du portefeuille qui offre une vue de type « chart-drag » permettant aux utilisateurs de voir la performance de leurs actions sur une période personnalisée.
Même si Lightyear prévoit d’autres fonctionnalités exclusives à la version web à long terme, cette première version ne proposera pas certaines fonctionnalités clés de l’application mobile, comme le calendrier des événements personnalisé pour les actions détenues, les objectifs de prix des analystes et les temps forts des fonds. Mais comme dit le proverbe, « petit à petit, l’oiseau fait son nid ».
Source : Techcrunch
