«Il vaut mieux tard que jamais», dit le proverbe… à moins que vous parliez de Bitcoin et de successions.
Imaginez que vous perdez un être cher qui a eu la clairvoyance d’investir dans les cryptomonnaies. Dans votre chagrin, vous vous demandez peut-être ce qu’il advient de ces actifs et si vous pourrez en bénéficier. D’après Jaime Herren, avocate chez Holland & Knight, nous devrions tous nous poser ces questions, quel que soit notre âge.
À mesure que l’industrie des cryptomonnaies évolue, les détenteurs d’actifs semblent négliger une question cruciale : la planification successorale. En effet, faute de mettre en place une telle stratégie, les portefeuilles de monnaie numérique pourraient être irrémédiablement perdus, prisonniers de clés privées et autres sécurités.
La planification successorale des actifs en cryptomonnaies est une étape indispensable pour éviter leur perte.
La responsabilité revient aux détenteurs d’actifs en cryptomonnaie de mettre en place un tel dispositif. Jaime Herren incite d’ailleurs les détenteurs de monnaies numériques à agir sans tarder, car selon elle, «les seules personnes de moins de 40 ans qui planifient leur succession sont les jeunes parents». Pour autant, les mentalités évoluent, et une étude de Caring.com montre une hausse de 63% des adultes âgés de 18 à 34 ans ayant anticipé la gestion de leur succession.
Cependant, ces chiffres concernent la planification successorale en général et non pas spécifiquement dans le domaine des crypto-actifs.
Jaime Herren conseille aux individus aisés détenant plus de 10 millions de dollars en cryptomonnaies de mettre à jour leur planification successorale tous les six mois. En effet, étant donné que «les propriétaires d’actifs de blockchain déplacent fréquemment leurs actifs, il est nécessaire de mettre à jour leur succession en conséquence».
En clair, si vous voulez que le Bitcoin de votre aïeul ne reste pas enchainé, mieux vaut planifier la clef de sa libération.
Source : Techcrunch
