La finance islamique peut-elle répondre aux besoins des entrepreneurs musulmans? Blossom Finance, fondée en 2014, est une plateforme de microfinancement qui relie les investisseurs aux petites entreprises en utilisant des accords de partage de profits conformes à la charia. Est-ce que cela pourrait être la réponse dont les entrepreneurs musulmans ont besoin?
L’Asie du Sud-Est est déjà le foyer d’un marché florissant de la fintech, riche en entreprises qui offrent des services financiers exclusivement basés sur la finance islamique, conformes à la charia. Quelles sont les conditions qui ont permis l’émergence de ce secteur de la fintech dans la région?
Un secteur de la fintech en plein essor pour la finance islamique.
L’Indonésie et la Malaisie sont parmi les pays comptant le plus de musulmans au monde. Avec des politiques gouvernementales soutenant le développement des services financiers islamiques, des startups comme Hijra ou Ethis Ventures connaissent un développement rapide. Est-ce que cela facilite l’accès aux services financiers conformes à la charia pour les musulmans?
D’après la Banque mondiale, l’essor de la fintech islamique peut favoriser l’inclusion financière en donnant accès à des services financiers aux personnes non bancarisées. Quelle différence cela peut-il faire pour les entrepreneurs musulmans et les communautés locales?
La finance islamique repose sur des accords de partage des profits plutôt que sur des prêts générant des intérêts. Qu’est-ce qui fait de la finance islamique une alternative viable aux prêts traditionnels, et est-ce que cela peut contribuer à briser le cycle de la pauvreté?
Le marché de la fintech islamique progresse rapidement ; celle-ci est estimée à 79 milliards de dollars en 2021, et devrait atteindre 179 milliards de dollars d’ici 2026, battant ainsi la croissance traditionnelle de la fintech. La finance islamique pourrait-elle devenir un moteur majeur pour l’inclusion financière dans la région?
Source : Techcrunch