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Credits image : Chris Liverani / Unsplash

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Byju’s, géant indien de l’edtech, est-il dans le collimateur des autorités ?

Qu’est-ce qui se cache derrière les perquisitions effectuées chez Byju’s, la start-up indienne la plus précieuse ? L’agence indienne de lutte contre la criminalité a effectué des recherches dans trois locaux de cette entreprise de technologie éducative et de son fondateur Byju Raveendran, saisissant divers documents et données numériques dits « incriminants ».

Quelles étaient les motivations de l’Enforcement Directorate (ED) pour mener ces perquisitions ? L’agence a déclaré avoir mené ces opérations en vertu de la loi indienne sur la lutte contre le blanchiment d’argent et a mentionné des enquêtes similaires menées ces derniers mois auprès d’autres entreprises. Cependant, l’ED ne donne pas davantage de détails sur les raisons de ces opérations.

Comment cette enquête a-t-elle été lancée ? D’après l’agence, des plaintes de particuliers ont été à l’origine de l’investigation. Toutefois, Raveendran, le fondateur de Byju’s, a été convoqué « plusieurs » fois par l’ED mais est resté insaisissable et n’est jamais apparu pendant l’enquête.

L’enquête révèle que Byju’s a levé environ 3,4 milliards de dollars en investissements directs étrangers entre 2011 et 2023.

Quels sont les montants en jeu ? Selon les premières conclusions de l’enquête, Byju’s a levé environ 3,4 milliards de dollars en investissements directs étrangers entre 2011 et 2023, et a transféré environ 1,1 milliard de dollars à des entités étrangères, avec environ 115 millions de dollars étiquetés comme dépenses publicitaires et marketing.

Qu’est-ce qui a poussé l’ED à mener cette enquête ? Il semble que le retard du dépôt des états financiers annuels par Byju’s soit en partie responsable. L’agence a déclaré que « la société n’a pas préparé ses états financiers depuis l’exercice 2020-21 et n’a pas fait auditer les comptes, ce qui est obligatoire. »

Comment Byju’s réagit-elle à ces accusations ? La start-up, soutenue par des investisseurs tels que BlackRock, Sequoia India, Lightspeed Venture Partners India et UBS, a qualifié les perquisitions de « demande de renseignements de routine » et a déclaré qu’elle maintient une totale transparence avec les autorités.

Enfin, que signifie cette annonce pour l’avenir de Byju’s ? Le communiqué de l’ED intervient à un moment où la start-up est sur le point de conclure un important tour de financement et se prépare à l’introduction en bourse de sa filiale Aakash. Est-ce que cette enquête aura un impact sur les plans de Byju’s et son expansion future ? Seul le temps nous le dira.

Source : Techcrunch

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