« C’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en branchant qu’on devient électrifié ! » Etonnante citation qui en dit long sur l’évolution du monde de l’automobile. En effet, les voitures électriques gagnent du terrain et les taxes sur l’essence diminuent : que se passe-t-il lorsque les gens cessent de faire le plein pour de bon ?
Les législateurs des États américains imposent de plus en plus de taxes annuelles sur les propriétaires de véhicules électriques (VE), arguant qu’ils devraient payer pour l’utilisation des infrastructures publiques. Le Texas devrait ainsi rejoindre la liste des États qui appliquent déjà de telles taxes, tels que la Géorgie, le Michigan et l’Ohio.
La loi SB 505 a été adoptée par le Sénat du Texas fin mars et une version similaire a été adoptée par la Chambre des représentants de l’État cette semaine. La dernière version de ce projet de loi prévoit des frais annuels de 200 dollars pour les véhicules électriques, avec des exceptions pour les « véhicules électriques de quartier » plus lents, ainsi que les autocycles, les cyclomoteurs et les motos. Le projet stipule que ces taxes doivent alimenter le fonds routier de l’État.
Le Texas fait face à une taxe annuelle de 200 dollars pour les véhicules électriques, un montant parmi les plus élevés aux États-Unis.
Si le Texas n’est pas le seul État américain à envisager une telle mesure, ses frais de 200 dollars figurent parmi les plus élevés, équivalents à ceux de la Géorgie. Le Colorado est l’État avec la taxe la plus basse pour les VE (en excluant les États sans taxes), à 50 dollars par an.
Le directeur d’Environment Texas, Luke Metzger, s’est opposé à cette loi, déclarant à la presse locale que la taxe de 200 dollars est punitive et « rendra plus difficile pour les Texans de se payer ces véhicules propres, essentiels pour réduire la pollution de l’air au Texas ».
Les voitures électriques restent inaccessibles pour de nombreux Américains. En septembre 2022, le prix moyen des VE s’élevait à 65 291 dollars, contre 48 094 dollars pour les voitures à essence selon Cox Automotive.
En somme, vive l’électricité, mais à quel prix ? Ne soyons pas dé-t-oc-taxés par l’électrification !
Source : Techcrunch
