a plate of food on a table with a knife and fork

Credits image : Ivy Farm / Unsplash

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Labo’riper Pavlov

« C’est en jouant avec le feu qu’on finit par brûler ses steaks, » ou en tout cas, c’est ce que les experts de l’industrie de la viande de laboratoire doivent penser, également connus sous le nom de viande cultivée ou à base de cellules. The Wall Street Journal a récemment soulevé le couvercle sur cette tendance culinaire intrigante.

Le journal se concentre principalement sur UPSIDE Foods, une entreprise qui a récemment reçu l’approbation de la Food and Drug Administration américaine pour sa méthode de production de poulet à base de cellules, devenant ainsi la première entreprise à recevoir cette distinction. Eat Just, qui vend déjà son produit à Singapour, est hot on their heels et a également été approuvée par la FDA en mars.

Le succès d’UPSIDE Foods à produire de petites quantités de viande de poulet de laboratoire est remarquable, mais le véritable défi réside dans la production de grandes quantités de viande à un coût faible. Et UPSIDE n’est pas seule dans cette galère, la plupart des entreprises de viande cultivée rencontrent les mêmes obstacles.

En novembre dernier, Uma Valeti, fondateur et PDG de UPSIDE, a confié à TechCrunch : « Au début, notre poulet sera vendu à un prix premium. À mesure que nous nous développerons, nous prévoyons d’atteindre un prix équivalent à celui de la viande produite de manière conventionnelle. Notre objectif est de finalement être plus abordable. »

L’escalade des prix de la viande cultivée pose un problème aigu pour les entreprises qui cherchent à révolutionner cette industrie.

Les compagnies de ce secteur produisent de la viande à partir de cellules animales nourries avec des facteurs de croissance. Cependant, en janvier 2022, TechCrunch posait la question : « La viande de culture cellulaire est-elle prête pour les feux de la rampe ? et la réponse à cette question demeure floue.

La plupart des articles sur la viande cultivée mentionnent qu’il est difficile pour ces entreprises de produire en masse et de créer des aliments par cette méthode afin que le produit fini soit inférieur à 10 $ la livre. Alors, les acteurs de cette industrie sont-ils voués à rester sur les lignes de côté ? Seul l’avenir nous le dira.

En somme, on peut dire que « plus on est de fous, moins on mange de la viande cultivée » pour le moment. »>

Source : Techcrunch

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