« On ne peut pas dynamiser son réseau en restant les bras croisés. » Il semble qu’aujourd’hui, même avec tous les licenciements que nous avons vus dans le secteur de la technologie au cours de la dernière année, il y a encore une pénurie de talents techniques. C’est en partie parce qu’il y a un nombre limité de travailleurs ayant ces compétences, et en partie parce que ce ne sont pas seulement les entreprises technologiques qui cherchent des talents techniques.
Say hello à Hackajob, une plateforme qui rassemble les candidats techniques et les entreprises en quête d’aide. La petite astuce avec cette approche, c’est que ce sont les entreprises qui postulent pour les talents, plutôt que l’inverse. Cette méthode semble fonctionner, et aujourd’hui la société a annoncé un investissement de 25 millions de dollars pour sa série B.
Le co-fondateur et PDG de la société, Mark Chaffey, explique que la demande en talents techniques ne baisse pas parce que les travailleurs du secteur sont nécessaires partout. « La technologie est passée d’une industrie isolée à une fonction qui touche toutes les industries. La demande pour les individus techniques dépasse largement l’offre, » déclare Chaffey à TechCrunch.
Les talents techniques sont plus recherchés que les derniers smartphones à la mode.
Hackajob se décrit comme une plateforme de talents full stack, aidant principalement les grandes entreprises à trouver, engager, embaucher et retenir des individus techniques. Le premier produit proposé est un marché à deux faces où les entreprises et les chercheurs d’emplois publient leurs besoins, et cette inversion des rôles crée une situation où le candidat se sent recherché et est plus susceptible de répondre.
« Cela crée une expérience de candidature magique, car on ne reçoit que des marques d’intérêt positives de la part des entreprises qui veulent nous parler », confie Chaffey. Et cela génère un taux de réponse de 85% de la part des employeurs. « Les employeurs ont ainsi accès à un vivier de talents très engagés. »
Parmi les autres produits proposés figurent une plate-forme de tests et d’entretiens à distance, ainsi qu’un module de diversité et d’inclusion pour s’assurer que les entreprises interrogent un large panel de candidats.
Pour terminer, rappelons que la société a été fondée en 2014 et compte aujourd’hui plus de 500 000 utilisateurs du côté des candidats, avec 200 clients payants qui sont des organisations d’envergure mondiale et multinationales. Avec cette levée de fonds qui frise les 25 millions de dollars, nul doute que Hackajob va devenir le couteau suisse des ressources humaines.
Source : Techcrunch