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Credits image : Alina Makhatyrova / Unsplash

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Le voile se lève-t-il enfin sur la nouvelle Terre?

« Chercheurs cherchant, il y a 36 chandelles à souffler »

La découverte d’une atmosphère protectrice autour d’une planète similaire à la Terre reste un défi pour les scientifiques. Cependant, une détection récente effectuée par le télescope spatial James Webb pourrait constituer une première étape prometteuse. Les astronomes examinent de près GJ 486b, une exoplanète rocheuse située à seulement 26 années-lumière du système solaire, dans la constellation de la Vierge. Bien que cette planète soit beaucoup plus chaude que la Terre (environ 800 degrés Fahrenheit), elle présente des indices de présence de vapeur d’eau.

L’atmosphère terrestre peut être comparée à une « couverture de sécurité » sans laquelle la vie telle que nous la connaissons ne pourrait exister. Cette atmosphère protectrice permet l’oxygène que nous respirons, filtre les radiations ultraviolettes nocives et permet la formation d’eau liquide à la surface de la planète. La présence d’eau sous forme de vapeur a été détectée sur des exoplanètes gazeuses, mais jamais sur une planète rocheuse similaire à la Terre.

De la vapeur d’eau dans un atmosphère sur une planète rocheuse chaude pourrait représenter une avancée majeure pour la science des exoplanètes.

Cependant, il existe une autre explication possible : la vapeur d’eau pourrait en réalité provenir de l’étoile naine rouge autour de laquelle GJ 486b gravite, plutôt que de la planète elle-même. Les scientifiques devront donc effectuer davantage d’observations pour déterminer si cette exoplanète possède une atmosphère et mesurer la quantité d’eau présente.

Pour étudier une exoplanète, le télescope Webb utilise une technique appelée « spectroscopie en transmission ». Cette méthode consiste à observer la lumière de l’étoile lorsqu’elle traverse l’atmosphère de la planète, les molécules présentes absorbant certaines longueurs d’onde et permettant ainsi de déterminer la composition de l’atmosphère.

Les chercheurs du télescope Webb ont identifié la vapeur d’eau grâce à l’analyse de deux transits de la planète devant son étoile. Néanmoins, ils n’écartent pas la possibilité que l’eau provienne de taches stellaires sur l’étoile naine rouge, qui est plus froide que notre Soleil. Si cette hypothèse se vérifie, il ne serait pas possible de prouver que GJ 486b possède une atmosphère.

En résumé, même si cette exoplanète pourrait contenir de la vapeur d’eau, elle est encore loin de représenter une « planète B » pour les habitants de la Terre. Cependant, si elle possède une atmosphère, les scientifiques pourraient étudier comment une planète rocheuse peut la conserver et se protéger du rayonnement stellaire. Alors, les chercheurs vont-ils enfin souffler les bougies de cette quête atmosphérique ? Le temps nous le dira.

Source : Mashable

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