« L’argent ne fait pas le bonheur, mais les CPO non plus… ou peut-être que si ? » C’est en substance ce que nous allons essayer de tirer au clair aujourd’hui, en nous intéressant à ces drôles de personnages que sont les chief product officers, qui semblent peu à peu s’imposer comme des figures incontournables dans le monde des start-ups et de la tech.
Récemment, Susan Wojcicki, la PDG de longue date de YouTube, a quitté ses fonctions, laissant sa place à un certain Neal Mohan, qui occupait jusque-là le poste de… vous l’avez deviné, chief product officer ! Voilà qui donne à réfléchir, et laisse penser que ces CPO pourraient bien être en train de prendre du galon.
Cette petite révolution est confirmée par le rapport CPO Insights 2023, fruit d’une collaboration entre Capgemini et Products That Count. L’étude montre en effet que les CPO gagnent en importance et en influence dans le secteur, leur permettant de décrocher le poste suprême de PDG.
Les CPO montent en grade et conquièrent le fauteuil de PDG.
Et qui dit montée en puissance dit aussi élargissement des responsabilités : ainsi, il s’avère que les CPO sont de plus en plus impliqués dans de décisions liées aux résultats financiers et aux revenus de l’entreprise, n’hésitant pas à proposer des fusions-acquisitions pour booster la croissance.
Il ne faudrait pas pour autant réduire les CPO à de simples agents économiques : leur créativité les amène également à imaginer de nouvelles applications pour actualiser et optimiser les services proposés. Par exemple, HubSpot CEO Yamini Rangan songe à la façon dont l’intelligence artificielle générative pourrait se traduire en chiffre d’affaires supplémentaire.
Il est donc temps de prendre les CPO au sérieux – au-delà de leurs acronymes rigolos – car il semblerait qu’ils aient infiltré les plus hautes sphères du pouvoir et de la réussite dans l’univers startup/tech. Et même si l’argent ne fait pas le bonheur, peut-être que les CPO pourront réchauffer un peu l’atmosphère avec leurs blagues et leurs qualifications potentiellement heureuses-sinon-illuminantes en matière de prise de décisions.
Et, comme le dit un célèbre proverbe fictif : « Mieux vaut un CPO dans sa culotte qu’un furet dans son gilet. »
Source : Techcrunch