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Credits image : Joanna Kosinska / Unsplash

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Theranos : le Prestige d’Elizabeth Holmes

«La première règle de la magie, c’est de toujours distraire l’attention», aurait dit Sherlock Holmes. Mais nous ne parlons pas du célèbre détective fictif, mais d’Elizabeth Holmes, fondatrice de Theranos. Vous vous demandez quel est le lien entre magie et Holmes ? Accrochez-vous, on y va.

Le New York Times a récemment publié un article extrêmement empathique sur Elizabeth Holmes. Amy Chozick, l’auteure de l’article, semble avoir été ensorcelée par le charme d’Elizabeth, offrant aux lecteurs une vision claire de la manière dont la fondatrice de Theranos a réussi à fasciner les investisseurs, les partenaires commerciaux et les médias américains avant que le scandale n’éclate.

Écrire un portrait à la fois critique et enjoué n’est pas chose aisée. L’astuce brillante de Chozick est de laisser Holmes déployer son charme tout en offrant un aperçu des coulisses. Pendant l’article, Elizabeth séduit Chozick avec différents rendez-vous amicaux: balades à la plage, repas en famille, sortie au zoo… Tout y passe.

Chozick nous laisse entrevoir les ficelles du charme d’Elizabeth Holmes

Au fil du temps, Holmes semble devenir de plus en plus sûre d’elle et à l’aise en présence de Chozick. Elle va même jusqu’à imaginer l’invention d’un autre Theranos. Pourtant, lorsque Chozick discute avec la famille et les amis d’Elizabeth, l’un d’eux la met en garde contre les paroles de la fondatrice de Theranos sous couvert d’anonymat.

Plus tard, Chozick se rend compte qu’elle est à nouveau fascinée par « Liz », comme l’appellent ses proches. Elle commence à voir Holmes sous un jour plus « normal » et est presque convaincue de la sincérité de cette femme. Cependant, son éditeur parvient à la ramener à la réalité, lui faisant prendre conscience qu’elle a été « manipulée » par Holmes.

Étonnamment, même après cette révélation, Elizabeth continue d’inviter Chozick à d’autres rencontres. C’est alors que l’auteure réalise que si vous vous trouvez en présence d’Elizabeth Holmes, il semble presque impossible de ne pas être charmé et dupé par elle.

Pour reprendre les paroles de Tyler Shultz, un ancien employé et lanceur d’alerte chez Theranos : « Même en travaillant tous les jours avec le produit et en voyant ses échecs, je pouvais avoir une conversation de cinq minutes avec Elizabeth et me sentir de nouveau comme si je sauvais le monde. » Qui a dit que la réalité ne dépassait pas la fiction ? Et si la magie de Theranos résidait simplement dans les pouvoirs de persuasion d’Elizabeth Holmes l’enchanteuse…

Source : Techcrunch

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