« Terminator et Wall-E ont un nouvel ami… et il est européen ! » Comme le disait le célèbre poète anglais, Robert Browning, « un homme est eu par ce qu’il voit ». Si les regards étaient tournés vers les États-Unis et la Chine pour l’innovation en robotique, il est temps de jeter un coup d’œil plus attentif à l’Europe.
Les données de 2022 montrent que le Vieux Continent, avec son flair pour la culture et l’innovation, commence à se frayer un chemin dans le marché de la robotique. L’investissement en Europe n’a chuté que de 5% par rapport à l’année précédente, tandis que celui des États-Unis et de la Chine a diminué de plus de 50% chacun.
Alors, que se passe-t-il donc ? Le boom de l’investissement en Europe est principalement dû à la croissance des marchés allemand et français, avec une augmentation de 77% et 54% respectivement en matière d’investissement dans la robotique. Pendant ce temps, les géants, la Chine et les États-Unis, ont vu leur croissance tomber, respectivement de 5% et 2%.
Eh bien, il semblerait que l’Europe ait décidé de prendre les commandes et de montrer comment se fait la robotique !
En regardant de plus près le paysage du financement, on constate un ralentissement majeur de l’investissement en robotique aux États-Unis et en Chine, surtout dans les phases de croissance et de financement tardif. Pourtant, en Europe, ces niveaux d’investissement restent stables, indiquant un large soutien pour les entreprises en phase de croissance.
Les investissements dans les entreprises européennes de robotique en phase de croissance indiquent que celles-ci répondent mieux aux critères des fonds que les sociétés américaines et chinoises, ce que l’on peut attribuer à un changement de priorité, passant de la croissance à la rentabilité.
Alors, prenons nos tickets pour la navette spatiale européenne et allons explorer les terres inconnues de l’innovation en robotique. Tant que la compétition reste « amicalement robotique », il semble que l’Europe ait enfin trouvé sa place dans cet écosystème technologique en constante évolution.
Au final, si l’Europe parvient à maintenir ce rythme et à tirer parti de ses succès en matière de robotique, qui sait, peut-être que d’ici quelques années, ce seront les robots européens qui siffloteront La Marseillaise ou chanteront Ode to Joy. Vive la robotique !
Source : Techcrunch