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Credits image : Christopher Campbell / Unsplash

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Quelque chose de bien pour nos ados

« La jeunesse, c’est comme un chewing-gum : ça perd de sa saveur avec le temps. » N’est-ce pas ce qu’on dirait si nous n’apportons pas d’aide à nos ados en proie à des problèmes de santé mentale ? Heureusement, Patrick Gilligan a trouvé une solution innovante pour combattre cette crise des jeunes avec sa startup de 14 mois basée à New York, appelée Somethings.

En repensant les soins de santé mentale pour les adolescents, Gilligan a créé une plateforme de bien-être spécifique aux jeunes, reliant les adolescents à des mentors formés entre 19 et 26 ans. Ces mentors ont des antécédents et des expériences similaires, offrant ainsi un soutien de base crucial et une infrastructure de connexion qui résonne avec la nouvelle génération.

Les mentors doivent d’abord postuler, passer un contrôle des antécédents et achever deux modules de formation intensifs. L’initiative de Gilligan a attiré l’attention d’investisseurs tels que General Catalyst, qui a récemment dirigé un tour de financement de 3,2 millions de dollars pour la startup, avec la participation de Tau Ventures, Toyin Ajayi (cofondatrice de Cityblock Health), MVP Ventures et bien d’autres.

Les adolescents sont plus enclins à chercher du soutien en santé mentale auprès d’amis, de membres de la famille ou d’autres sources non professionnelles qu’auprès d’un thérapeute ou d’un conseiller.

La plateforme Somethings propose un modèle de mentorat asynchrone pour que les adolescents puissent parler à leur mentor en fonction de leur propre rythme, en espérant ainsi les encourager à chercher le soutien dont ils ont besoin. Les parents ne sont pas laissés à l’écart, puisque les mentors peuvent également se connecter avec eux et fournir des mises à jour générales. Les parents sont censés adhérer à la vision et aux valeurs de Somethings lorsqu’ils rejoignent la plateforme.

L’équipe de Somethings travaille encore sur le développement de l’infrastructure technologique pour suivre les métriques de succès, mais les premiers tests montrent un taux d’abandon faible. Les mentors sont formés sur des sujets allant de la communication à la reconnaissance des situations où un adolescent pourrait nécessiter des soins cliniques.

Alors que la concurrence existe dans le domaine de la santé mentale, Somethings se distingue par sa focalisation sur les jeunes et les outils qu’il a conçus pour permettre aux adolescents de joindre leur mentor en dehors d’un horaire préétabli. La modification du modèle de santé mentale est un élément à surveiller de près.

Quelque chose de bien pour nos ados

Youth Mentoring

Source : Techcrunch

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