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Credits image : Debby Hudson / Unsplash

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Un souffle nouveau dans la mesure pulmonaire

« Inspirer, expirer, répéter » – voilà la recette du succès pour un spiromètre depuis 1846, année de son invention par le chirurgien londonien John Hutchinson. Ce petit outil permet de mesurer le volume d’air inspiré et expiré par les poumons. Malheureusement, les améliorations technologiques sont restées bloquées au XIXe siècle car les spiromètres modernes ne mesurent même pas la quantité de CO2 expulsée par les poumons – une donnée cruciale pour évaluer la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Mais ne désespérez pas ! La société TidalSense, basée à Cambridge, au Royaume-Uni, a développé un nouvel appareil révolutionnaire qui se veut abordable, portable, ne nécessitant qu’une formation minimale et capable de mesurer le CO2. Cerise sur le gâteau, TidalSense vient de lever 7,5 millions de livres ($9,3 millions).

Le dispositif médical N-Tidal de TidalSense permet un diagnostic plus rapide, précis et automatisé pour les MPOC, et une mesure sensible des variations de la fonction pulmonaire. Sur la route (du produit) se trouve également la capacité de mesurer les problèmes d’asthme.

Le N-Tidal de TidalSense est rapide et précis, un souffle d’air frais dans le monde des spiromètres.

La MPOC est la troisième cause de décès dans le monde, ayant causé 3,23 millions de morts en 2019 selon l’Organisation mondiale de la santé. Avec la hausse des niveaux de pollution, la situation risque de s’aggraver. Pendant ce temps, le marché des spiromètres est projeté pour atteindre une valeur de $616 millions d’ici 2023 et continuer de croître pour atteindre $1042,3 millions en 2033.

Malheureusement, les spiromètres sont facilement trompés lorsque les patients soufflent de manière inégale. Ils ne peuvent pas non plus distinguer facilement les différents types de conditions respiratoires ni fournir d’informations sur la gravité de la condition. De plus, il faut environ 30 minutes pour tester un patient avec un spiromètre, ce qui engendre des listes d’attente allant jusqu’à 5-10 ans pour certains tests diagnostiques.

Le N-Tidal, en revanche, peut mesurer la respiration d’un patient en moins de cinq minutes et envoyer les données à une plateforme Cloud via des réseaux 2G. Honnêtement, après l’avoir testé moi-même, j’en suis ressorti avec les poumons approuvés en moins de 3 minutes.

En bref, le N-Tidal de TidalSense peut être le vent de changement dont le domaine de la fonction pulmonaire a besoin depuis des décennies. Et comme on dit, mieux vaut tard que jamais.

Source : Techcrunch

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