Immersion Corporation est-elle en guerre contre l’industrie technologique ? La société poursuit en justice de nombreuses entreprises pour sa technologie haptique de vibration (aussi appelée « rumble ») depuis au moins 2004. À présent, elle vise une nouvelle cible : Valve. Quels produits de Valve sont concernés par ces accusations de violation de brevets ?

Le Steam Deck, la plateforme VR Valve Index, le logiciel Steam VR et des jeux tels que Half-Life : Alyx auraient enfreint les brevets d’Immersion. Que demande l’entreprise dans le cadre de cette poursuite judiciaire ? Elle réclame non seulement des dommages et intérêts, mais aussi des royalties et une injonction empêchant Valve d’utiliser les technologies incriminées.

Les sept brevets cités datent de 2002 à 2016. Valve va-t-elle facilement se sortir de cette situation ?

Le précédent judiciaire pourrait rendre la lutte difficile pour Valve.

L’entreprise fait face à un précédent judiciaire colossal. Sony et Microsoft ont finalement souscrit sous licence les brevets d’Immersion après avoir réglé des poursuites judiciaires. Apple, Google, Motorola et Fitbit ont également choisi cette solution. De plus, bien que Nintendo et Sony utilisent une forme différente de technologie de vibration, ils ont également décidé de se conformer aux brevets d’Immersion. Valve, en revanche, emploie la même technologie de vibration que Nintendo et Sony.

Fait intéressant, Immersion n’avait pas poursuivi Valve pour son Steam Controller, qui a été stoppé en 2019. Cependant, le Steam Deck semble connaître un succès bien plus conséquent, tant en termes de ventes qu’auprès des critiques et des joueurs. La décision d’Immersion d’attaquer Valve en justice aurait-elle été motivée par ce succès ?

La bataille judiciaire qui se profile pourrait être intense et longue. Valve saura-t-elle convaincre les tribunaux que ses produits n’ont pas violé les brevets d’Immersion ? Ou sera-t-elle contrainte, comme d’autres géants du secteur, d’accepter les demandes d’Immersion ? La réponse à ces questions n’est pas encore certaine, mais une chose est sûre : l’affaire est à suivre de près.

Valve va-t-elle plier face aux revendications d’Immersion Corporation ?