Que révèle le paysage martien capturé par le rover Perseverance de la NASA ? Alors qu’il se trouve au-dessus d’un grand cratère d’impact martien, le rover a pris 152 images donnant sur le cratère de Belva. Ces images, assemblées en une mosaïque grandiose, offrent une vue spectaculaire sur cette région de la planète rouge.
Comment ces images peuvent-elles aider les scientifiques de la mission Perseverance ? Selon Katie Stack Morgan, scientifique adjointe du projet, les cratères d’impact offrent des vues impressionnantes et des coupes verticales qui donnent des indices sur l’origine des roches à une échelle que les chercheurs n’ont pas l’habitude d’observer.
Ce panorama martien révèle des indices sur le passé aquatique de la planète rouge.
Qu’apprenons-nous sur Mars grâce à ces observations ? Nous savons déjà que la planète est parsemée de cratères, grands et petits, souvent formés par des objets s’écrasant à sa surface. Le cratère de Belva, large de plus d’un demi-mile, ne fait pas exception. Tout comme une coupure de route à travers une colline, le cratère dévoile des indices sur le passé aquatique de Mars. Des roches en pente pourraient constituer la preuve de l’existence d’un banc de sable martien, déposé par une rivière importante par le passé. Quant aux rochers au premier plan, ils pourraient avoir été propulsés là par l’impact ou être arrivés dans le cratère par le système fluvial.
Le rover Perseverance a-t-il trouvé d’autres preuves convaincantes de l’histoire géologique de Mars ? En effet, il a déjà découvert des signes d’une « rivière bouillonnante » profonde qui existait il y a des milliards d’années, lorsque la planète rouge était plus chaude, plus humide et protégée par une atmosphère plus épaisse.
Qu’est-ce que ces découvertes signifient pour la recherche de la vie extraterrestre ? Les scientifiques se demandent si une forme de vie primitive aurait pu exister dans ces environnements humides et rivulaires. La quête de cette réponse se poursuit, à des millions de kilomètres de la Terre.
Source : Mashable
