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Puces à malices : quand les tensions entre l’US et la Chine se cristallisent autour de la mémoire

« Puces contre puces, c’est la course aux circuits qui fait des étincelles. » Dans un nouvel épisode des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, cette dernière a décidé d’interdire certaines ventes de produits Micron sur son territoire suite à une enquête sur les risques de cybersécurité en début avril.

Cette décision s’inscrit dans la série de réactions entre les deux géants économiques mondiaux. Depuis l’année dernière, les États-Unis ont ajouté le fabricant chinois de puces mémoire, Yangtze Memory Technologies Corporation, à leur liste noire, empêchant les entreprises américaines de lui fournir des équipements sans autorisation préalable. Ils ont également limité les exportations de GPU H100 de Nvidia vers la Chine.

Face à cette situation, l’Administration chinoise de la cybersécurité a demandé aux entreprises locales fournissant des « infrastructures d’information clés » de cesser d’acheter les produits de Micron. La raison avancée est que ces produits présenteraient des problèmes majeurs de cybersécurité et mettraient en danger les chaînes d’approvisionnement essentielles pour la sécurité informatique du pays.

C’est la guerre des puces qui accélère les tensions technologiques entre les États-Unis et la Chine.

Micron, qui a ouvert sa première usine en Chine il y a 16 ans, est spécialisée dans la production de mémoires informatiques et de stockage de données, tels que la mémoire vive (DRAM) et la mémoire flash. La Chine représente le troisième marché le plus important pour la firme américaine, avec près de 10,7 % de son chiffre d’affaires en 2022.

L’autorité chinoise n’a pas précisé en quoi Micron représentait un risque pour la cybersécurité, mais a cité la loi chinoise sur la cybersécurité en vigueur depuis 2016. Cette réglementation vise à renforcer le contrôle gouvernemental sur Internet et impose des règles telles que la vérification d’identité et le stockage des données des utilisateurs locaux sur les serveurs locaux.

Cette interdiction pourrait profiter aux concurrents de Micron en Chine, tels que les géants sud-coréens Samsung Electronics et SK Hynix. Cependant, les États-Unis ont également exhorté la Corée du Sud à ne pas combler le vide laissé par Micron sur le marché chinois des puces mémoire. En réponse à cette interdiction, le département américain du Commerce a déclaré qu’il s’engagerait directement auprès des autorités chinoises pour détailler sa position et discuter avec des partenaires clés afin de remédier aux distorsions du marché des puces mémoire provoquées par les actions de la Chine.

Alors, après cette guerre des puces, quelle carte mémoire nous réserve l’avenir des relations entre les États-Unis et la Chine ? Seul le port USB…

Source : Techcrunch

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