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Artifact peut-il réellement lutter contre le clicbait ?

La lutte contre le clicbait est-elle le nouvel objectif d’Artifact ? Les fondateurs d’Instagram ont lancé leur application d’actualités Artifact en introduisant de nouvelles fonctionnalités lundi, permettant aux utilisateurs de signaler les articles racoleurs, de réagir avec des emojis et de partager des articles sous forme d’images.

La fonction de signalement des clicbaits permet désormais de marquer un article comme trompeur via le menu à trois points dans la vue de l’article ou par un appui long dans la vue du fil. La société affirme qu’elle utilisera ces signalements comme des signaux pour « mieux prioriser les articles utiles plutôt que les trompeurs ». Mais comment la société prévoit-elle de séparer certains de ces signaux des clicbaits ?

Jusqu’à présent, l’application permettait aux utilisateurs de signaler un article pour des raisons telles que « spam », « mur payant », « image ou lien brisé », « je n’aime pas ça », « trop de publicités » et « informations fausses ou trompeuses ».

Artifact cherche à mieux prioriser les articles utiles dans son application d’actualités.

Étant donné que l’outil vient d’être lancé, la société observe les données pour comprendre comment l’utiliser au mieux, a déclaré Kevin Systrom à TechCrunch. De plus, Artifact examine actuellement manuellement les signalements de clicbait pour éviter qu’un article ne soit supprimé ou modifié par erreur.

Les deux autres fonctionnalités sont également intéressantes : les utilisateurs peuvent désormais utiliser l’un des six emojis, tels que « pouce en l’air », « cœur », « visage rieur », « visage en colère », « visage amusé » et « visage triste » en réponse à un article. Qu’en est-il du partage d’articles ?

L’application a également amélioré le partage des articles en permettant de partager directement une histoire sous forme d’image avec différentes options de cartes, notamment le nom de la source et un résumé. Les utilisateurs peuvent partager directement l’article dans les stories Instagram ou le sauvegarder sous forme d’image. De plus, ils peuvent sélectionner du texte dans un article pour le partager en tant que carte d’image.

Le mois dernier, l’application a lancé des résumés d’articles générés par l’IA. Ce mois-ci, elle s’est concentrée sur les écrivains en leur permettant de revendiquer leurs profils et aux lecteurs de les suivre. La question qui se pose maintenant est : Artfact réussira-t-elle à lutter efficacement contre le clicbait et à offrir une expérience de lecture plus agréable à ses utilisateurs ?

Source : Techcrunch

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