Est-ce que les robots pourraient bâtir notre avenir sur la Lune ? La startup tokyoïte Gitai le pense et souhaite se passer de main-d’œuvre humaine pour y parvenir. Mais comment ?
Gitai a développé un bras robotisé et un rover pour des applications spatiales, et estime que ceux-ci pourraient être utilisés pour de nombreuses activités dans l’espace, comme l’assemblage, l’inspection et l’entretien de routine. Leurs technologies attirent-elles de plus en plus d’investissements ?
En effet, Gitai a annoncé aujourd’hui la clôture d’une levée de fonds de 30 millions de dollars avec la participation de fonds et entreprises japonaises. Quel est l’objectif de cette levée de fonds ?
Le financement servira à renforcer la présence de Gitai aux États-Unis, notamment en augmentant ses effectifs et en développant ses capacités de fabrication et de tests sur le territoire américain.
Le rover et le bras robotique sont les produits phares de la startup. Le bras a déjà été testé avec succès à bord de la Station spatiale internationale en 2021. Quelles sont les prochaines étapes pour Gitai ?
La société prévoit une deuxième démonstration technologique du bras robotique en 2023, à l’extérieur de l’ISS, ainsi qu’un envoi du rover sur la Lune dès 2026. Mais quelles sont les chances de succès pour la startup face à la concurrence des entreprises privées développant des stations spatiales privées ?
Les entreprises telles que Vast, Blue Origin, Voyager Space et Axiom Space chercheront probablement des alternatives moins coûteuses aux bras robotiques actuels de l’ISS. C’est ici que Gitai pourrait combler ce besoin imminent en proposant son bras robotisé. Selon Sho Nakanose, PDG de Gitai, l’entreprise vise à réduire les coûts de main-d’œuvre de 100 fois et à construire des infrastructures telles que des panneaux solaires, des antennes de communication, des générateurs de carburant et des modules d’habitation sur la Lune et Mars.
La réussite de Gitai et son bras robotique ouvriront-ils la voie à une nouvelle ère de la colonisation spatiale ? Seul l’avenir nous le dira.
Source : Techcrunch