« On ne prête qu’aux riches » semble être un adage qui se vérifie une fois de plus avec la soudaine montée des cryptomonnaies et des prêteurs associés. Un acteur qui faisait la pluie et le beau temps dans le secteur, Celsius Network, a malheureusement dû déposer le bilan en plein vol. Mais tel un phénix, ses actifs sont sur le point de renaître de leurs cendres grâce à un consortium du nom de Fahrenheit.
Au sein de cette expédition de sauvetage, on retrouve Arrington Capital, une firme d’investissement dirigée par le créateur de TechCrunch, Michael Arrington. S’ajoutent à la mission de secours, la société de minage de cryptomonnaies US Bitcoin Corp., Proof Group, Steven Kokinos et Ravi Kaza.
Il est prévu que les actifs liquides de Celsius soient redistribués aux détenteurs de comptes. Quant aux actifs non liquides, tels que les prêts institutionnels, les activités de minage et les investissements alternatifs, ils seront gérés par une nouvelle équipe dirigeante.
Derrière la nouvelle Celsius, le consortium Fahrenheit mené par le créateur de TechCrunch.
Fahrenheit percevra 35 millions de dollars annuels en frais de gestion, tandis que les créanciers continueront de détenir 100% des actions de la nouvelle entité crypto. Pour rappel, à son apogée, Celsius Network était l’un des plus grands prêteurs en cryptomonnaies, avec une valorisation de 3,25 milliards de dollars.
Ce dénouement ne signe pas pour autant la fin des ennuis pour Celsius Network. Plus récemment encore, le procureur général de New York, Letitia James, a déposé une plainte contre Alex Mashinsky, le co-fondateur et ancien PDG de l’entreprise. Il semblerait que ses pratiques risquées et ses promesses infondées aient fini par lui mettre les pieds dans les plats.
Pour Celsius Network, il ne reste plus qu’à espérer que la chaleur volcanique de Fahrenheit saura réveiller le géant endormi, et faire croître à nouveau le thermomètre de sa réussite. Dans les semaines à venir, un nouveau plan de faillite du chapitre 11 sera déposé et soumis à l’approbation du tribunal des faillites. Si cela ne suffit pas, l’offre du Blockchain Recovery Investment Consortium avec le soutien de Gemini Trust sera le plan B.
Source : Techcrunch