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Credits image : Saketh Upadhya / Unsplash

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La toile des Joros: une invasion qui ne manque pas de fil

« L’avenir appartient à ceux qui tissent des toiles. » Cette citation n’a jamais été aussi vraie qu’aujourd’hui avec l’arrivée de la mystérieuse araignée Joro aux États-Unis, venue d’Asie de l’Est. Depuis 2014, ces arachnides ont fait proliférer leur population dans les États du sud-est, et l’espèce compte bien continuer de s’étendre sur la côte Est, sans se soucier de la météo.

Les scientifiques sont encore incertains sur les répercussions, positives ou négatives, que cette espèce invasive pourrait avoir sur l’écosystème. Mais de récentes études montrent que ces nouvelles araignées pourraient se révéler timides et non agressives. « Elles sont vraiment très timides. Elles sont incroyablement timides », a révélé l’écologiste Andy Davis dans un article de recherche.

L’un des moyens utilisés par les chercheurs pour étudier la timidité des araignées est souffler sur elles. Les résultats montrent que la Joro reste figée pendant plus d’une heure, beaucoup plus longtemps que ses congénères locales. C’est donc peu probable qu’elles attaquent et surclassent les araignées natives des États-Unis.

Le Joro, une araignée invasive mais pas agressive

David Coyle, un assistant professor à l’université de Clemson, n’a joué aucun rôle dans l’étude mais soutient l’idée que les Joros sont dociles. « Cela renforce le fait que la plupart des animaux ne sont pas là pour nous nuire » dit-il à Mashable.

Il ne semble pas y avoir de moyen d’arrêter la propagation des Joro. « Il est bon de s’habituer à leur présence », déclare Coyle. « Je ne vois aucun scénario dans lequel elles disparaîtront. Elles font désormais partie de l’écosystème. » En effet, elles pourraient être un en-cas pour les prédateurs tels que les oiseaux ou les reptiles.

Pour conclure, il est important de souligner que nous n’avons pas à craindre les Joros, même si leur présence peut être déconcertante. Si vous tombez nez à nez avec l’une d’entre elles, vous pouvez l’éloigner en douceur avec un balai. « Nous devons vivre avec elles », conclut Davis.

Source : Mashable

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