« Il en faut peu pour être heureux ! ». C’est ce que fredonnent les startups en observant leur budget cloud. Si elles savent qu’elles doivent équilibrer les coûts implicites comme le temps nécessaire et le potentiel de ralentissement du développement, la question devient : quelle priorité accordent-elles aux économies à réaliser ?
Un récent sondage de TechCrunch+ montre que les startups sont désormais encouragées par les investisseurs à jeter un œil plus attentif à leurs dépenses en matière de cloud. L’objectif semble s’éloigner d’une focalisation sur la vitesse pure pour adopter une approche plus axée sur l’efficacité des coûts – mais pas trop.
Le changement économique et son impact sur la disponibilité du capital-risque et le prix de l’argent continuent de se manifester dans nos recherches. Une autre manière de le dire est que la hausse des taux d’intérêt influence les dépenses des startups dans le cloud, créant ralentissement au sein des entreprises de cloud public déjà établies.
Alors, les startups cherchent à se serrer la ceinture sans étouffer leurs performances.
TechCrunch+ a également récemment demandé aux fondateurs de startups si les nouvelles entreprises doivent adopter une stratégie multicloud. La réponse est majoritairement négative, avec quelques exceptions pour des cas particuliers.
En s’appuyant sur nos travaux de fin 2022 pour comprendre comment les startups choisissent leur premier fournisseur de cloud majeur et pourquoi, nous avons rassemblé plusieurs points de vue qui méritent réflexion.
A la recherche de graisse à tailler
L’année dernière, Shomik Ghosh, partenaire chez Boldstart Ventures, confiait à TechCrunch+ que pour les startups en phase de développement ou de mise sur le marché, « l’optimisation des dépenses cloud devrait être la dernière chose à laquelle un fondateur pense, mis à part l’utilisation maximale des crédits de ressources cloud disponibles ».
Source : Techcrunch