« L’intégration, c’est comme résoudre un casse-tête avec des pièces en perpétuelle évolution ! » Voilà ce que doivent penser bon nombre d’entreprises lorsqu’elles tentent de connecter leurs applications et processus. Mais pour Digibee, une plateforme d’intégration low-code, ces défis sont une opportunité.
Récemment, la société a annoncé avoir levé 60 millions de dollars lors d’un tour de financement de série B, mené par Goldman Sachs et avec la participation de Leadwind, Southern Europe, Vivo Ventures, la télécommunication brésilienne Vivo, Kinea et G2D. Cela porte le total des fonds levés par Digibee à 90 millions de dollars. Selon le PDG Rodrigo Bernardinelli, cet investissement permettra de soutenir la croissance aux États-Unis et en Amérique latine, avec une attention particulière portée à l’expansion du support client aux États-Unis.
Quant aux plans de développement produit, Digibee compte intégrer des fonctionnalités d’intelligence artificielle à sa plateforme, tout en se concentrant sur l' »enablement » des développeurs. En outre, la société espère soulager la douleur causée par les technologies d’intégration héritées et inefficaces, notamment en proposant un modèle tarifaire basé sur la consommation.
Digibee lève 60 millions de dollars pour booster sa croissance et démocratiser l’intégration low-code en entreprise.
Fondée par Rodrigo Bernardinelli, Peter Kreslins et Vitor Sousa, Digibee propose un ensemble d’outils automatisés pour intégrer des applications déployées dans différents environnements. Les services cloud de la startup soutiennent le développement et la gouvernance des flux d’intégration qui connectent des processus, des services, des applications et des données à travers une organisation.
Avec Digibee, les clients peuvent créer des flux d’intégration, appelés « pipelines », en exploitant des composants tels que des applications d’entreprise, des fichiers et d’autres outils. Les modules offrent une logique métier pré-emballée qui peut être réutilisée par les équipes internes et les partenaires.
Bernardinelli estime que Digibee se positionne en compétition avec de nombreux acteurs traditionnels, tels que MuleSoft, Boomi, Software AG, TIBCO, Oracle, SAP, Microsoft et IBM, mais également avec des entreprises plus récentes comme Workato, Tray.io et Celigo. Cependant, il souligne que le principal différentiateur de Digibee réside dans son modèle tarifaire basé sur la consommation, qui n’exige pas des clients qu’ils paient pour une utilisation maximale potentielle.
En définitive, Digibee semble bien parti pour perturber l’industrie de l’intégration en entreprise et semble déjà séduire bon nombre d’organisations. Avec plus de 250 clients et près de 280 employés, la société prévoit d’étendre sa main-d’œuvre à plus de 300 personnes d’ici la fin de l’année. Et, comme le diraient les fans d’intégration de premier plan, « l’avenir appartient aux audacieux… et aux connectés ! »
Source : Techcrunch