a plate of food and chopsticks on a table

Credits image : Ivy Farm / Unsplash

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Uncommon : des « viandes rares » pas si rares que ça?

« De la viande plus rare que rare, c’est ça l’avenir. » Voilà ce que pourrait être la devise des startups qui, comme Uncommon (anciennement Higher Steaks), développent des viandes cultivées pour les servir directement dans nos assiettes. Alors que la société britannique vient de lever 30 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A, elle change de nom et se positionne surtout sur le marché du porc, avec des produits à base de bacon et de poitrine de porc. Mais est-ce vraiment suffisant pour se tailler une part du jambon?

Si les startups œuvrant dans le domaine des viandes cultivées prolifèrent, elles rencontrent toutefois de nombreux obstacles, notamment réglementaires. Parmi ces derniers, seuls Singapour et les États-Unis ont pour le moment donné leur feu vert à la consommation de ces produits. Quant à l’Italie, elle songe même à interdire les aliments développés en laboratoire pour protéger son patrimoine culinaire. Mais ce n’est pas tout, car la production à grande échelle et à des coûts compétitifs demeure un véritable casse-tête.

De nombreux obstacles se dressent sur la route des viandes cultivées, de la réglementation à la production à grande échelle.

Pour Uncommon, la solution réside dans l’utilisation d’une molécule appelée RNA (acide ribonucléique), ou plus précisément l’ARNm. Cette technique brevetée permettrait de produire de la viande sans recourir au génie génétique, et donc de faciliter l’acceptation réglementaire à l’échelle internationale. De plus, l’ARNm permettrait de cibler plus directement les régulateurs des cellules musculaires et adipeuses, diminuant ainsi la quantité de matières premières nécessaires et rendant possible une production à grande échelle à moindre coût.

Grâce aux fonds récoltés lors de la levée de fonds, Uncommon prévoit de développer sa production et d’entamer son processus d’approbation réglementaire en Europe et à Singapour, tout en gardant un œil sur le marché américain. Selon Benjamina Bollag, co-fondatrice et PDG d’Uncommon, Singapour devrait être le premier marché à autoriser la commercialisation de leurs produits, avant d’étendre leur offre aux autres régions.

Alors, les produits d’Uncommon finiront-ils par jambonner les papilles des gourmands du monde entier? Si le secteur est encore confronté à de nombreux défis, les solutions innovantes telles que celles développées par Uncommon ouvrent de nouvelles perspectives pour rendre ces viandes cultivées plus appétissantes, tant en termes de goût que de coût. Quant au prochain défi, il est tiré par les cheveux : parvenir à créer un steak cultivé à partir d’une plume de poulet rôtie…

Source : Techcrunch

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