« Un crédit? Non, merci. Je préfère rester optimiste. » Si cette blague capillo-tractée vous a fait sourire, le sujet de notre nouvel article devrait piquer votre curiosité.
La startup indonésienne Finfra vient de lever 1 million de dollars pour continuer à développer ses solutions de financement intégrées aux plateformes en ligne. Les fonds proviennent de divers investisseurs, dont DSX Ventures, Seedstars International Ventures, Cento Ventures, Fintech Nation, FirstPick, BADideas Fund et Hustle Fund.
Finfra est issue de la société de services financiers aux consommateurs Danabijak, qui reste rentable et opère désormais en tant que filiale de Finfra. Plutôt que de se focaliser sur un secteur précis, la startup propose ses solutions de gestion de prêts aux entreprises du numérique, aux agro-technologies et aux plateformes marchandes en ligne. Les produits financiers le plus souvent déployés via Finfra sont le financement de factures et d’achats. Conçues pour les professionnels, les solutions peuvent également être adaptées au grand public.
Finfra permet de lancer et de développer des services de crédit en marque blanche rapidement et à moindre coût.
Ce qui fait la force de Finfra, c’est d’offrir un contrôle total de l’expérience client aux entreprises utilisatrices, en intégrant les données et les contrôles de risque propres à celles-ci. Ainsi, les clients peuvent accorder des crédits abordables sans pour autant courir de risques démesurés. Leur performance peut ensuite être analysée grâce à une panoplie d’indicateurs clés accessibles via la plateforme.
Le créneau de Finfra est d’autant plus pertinent que les services financiers les plus en demande aujourd’hui sont les crédits, que la plupart des autres plateformes d’infrastructures de paiement, de données et de technologies ne proposent pas. Là où certains y verraient des concurrents, Finfra préfère considérer ces autres acteurs comme des alliés potentiels.
D’ailleurs, la croissance de la jeune pousse devrait largement être soutenue par l’Autorité des services financiers indonésiens (OJK) et ses objectifs d’inclusion financière, visant à atteindre un taux de 90% d’ici 2024, contre 75% en 2019. En effet, malgré l’essor des plateformes en ligne en Indonésie, les particuliers et les petites entreprises ont encore du mal à accéder au crédit via des canaux traditionnels tels que les banques et les institutions financières. De fait, nombre d’entre eux se tournent davantage vers les solutions de finance intégrées, telles que celles proposées par Finfra.
Dans ces conditions, on ne saurait trouver meilleur terreau pour cultiver un avenir radieux pour cette startup. Et comme le dirait la sagesse populaire : « Crédit, c’est dû! »
Source : Techcrunch