« Nos amis les robots ne sont pas encore prêts à conquérir le monde ! » Voilà de quoi soulager ceux qui redoutaient le règne des voitures sans chauffeur.
Un rapport du fonds de capital-risque Atomico révèle que les investissements en capital-risque dans les startups européennes seront 52% plus faibles en 2023 qu’en 2021. En se penchant de plus près sur les données, on remarque toutefois des disparités entre les pays. Si le ralentissement est visible partout en Europe, l’investissement au Royaume-Uni chute de 57%, soit davantage que la France (55%) et l’Allemagne (44%).
Mais ne nous voilons pas la face, ces chiffres montrent aussi que le Royaume-Uni est parvenu à attirer des investissements substantiels pour ses startups. Finalement, les voitures autonomes – pourtant censées être sur le point de devenir une réalité depuis des années – ne sont pas encore prêtes à conquérir le monde, ni à remplacer nos bons vieux taxis.
Les voitures autonomes ont quelques dépassements à faire avant de prendre la route.
Alors qu’on leur promettait un avenir radieux – et milliardaire – en un rien de temps, ces engins n’ont toujours pas réussi à gagner la confiance des investisseurs. Beaucoup espèrent encore que les fabricants de voitures parviendront à résoudre les multiples problèmes auxquels ils sont confrontés, tels que le mauvais temps, les embouteillages, et surtout, la sécurité des autres usagers de la route.
Pour peut-être accélérer le mouvement, Vinci inaugure en France un site dédié à leur développement. Ce techno-centre travaillera main dans la main avec Waymo, Cruise et EasyMile, quelques-unes des entreprises les plus avancées dans le domaine.
En attendant, la prochaine fois que vous prendrez un taxi, rappelez-vous que derrière son volant se trouve un « pro », qui connaît la valeur d’un bon bavardage et d’une conduite douce… à condition de bien le payer !
Source : Techcrunch
