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Credits image : Moutaman Kamal / Unsplash

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Microsoft : à l’épreuve des cyberattaques « anonymes »

Comme disait l’adage : « l’important, c’est de participer ». Mais récemment, Anonymous Sudan a décidé d’entrer dans la cour des grands en perturbant l’accès à Outlook, OneDrive et d’autres services Microsoft. Après une communication initiale plutôt discrète, la firme de Redmond a finalement confirmé avoir été la cible d’une série d’attaques DDoS (Distributed Denial of Service) orchestrées par le groupe.

Dans un article de blog repéré par l’Associated Press (via The Verge), Microsoft a reconnu que ces attaques ont « temporairement impacté » la disponibilité de certains services. La société estime que l’objectif principal de cette opération était de générer de la « publicité » pour un cybercriminel surnommé Storm-1359.

Microsoft confirme qu’Anonymous Sudan est responsable des attaques contre Outlook et OneDrive.

Microsoft affirme qu’aucune preuve ne montre que des données clients ont été consultées ou compromises. Selon une déclaration de la société partagée avec l’Associated Press, Anonymous Sudan serait bel et bien à l’origine des attaques. L’étendue du nombre de clients Microsoft touchés et l’impact mondial liés à ces attaques restent cependant flous. Microsoft estime que le groupe s’est probablement appuyé sur une combinaison de serveurs privés virtuels et d’infrastructures cloud louées pour mener à bien son opération.

D’après le site Bleeping Computer, Anonymous Sudan a commencé à mener des cyberattaques au début de 2023. À l’époque, le groupe prétendait s’en prendre aux pays qui s’ingéraient dans la politique soudanaise et promouvaient des politiques anti-musulmanes. Toutefois, certains chercheurs en cybersécurité pensent que le groupe est en réalité une émanation du gang Killnet, affilié au Kremlin. L’hypothèse de ce lien est devenue plus plausible lorsque Anonymous Sudan a annoncé la création d’un « Parlement du Darknet » avec Killnet et Revil, un autre groupe pro-russe. En guise de premier objectif, cette alliance a menacé de s’en prendre au système interbancaire international SWIFT, dont la Russie a été privée par les États-Unis et l’Union Européenne en réaction à son invasion de l’Ukraine début 2022.

Source : Engadget

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