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Credits image : Diogo Monteiro / Unsplash

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Do Kwon, fraudeur recherché, réussira-t-il à échapper à la justice internationale ?

Peut-on échapper à la justice lorsqu’on est soupçonné d’avoir floué des investisseurs aux États-Unis et en Corée du Sud ? Do Kwon, le fondateur de Terraform Labs, est recherché pour une fraude qui a coûté 40 milliards de dollars aux investisseurs lorsque la valeur de sa cryptomonnaie s’est effondrée l’année dernière. Pour l’instant, le voilà emprisonné au Monténégro, reconnu coupable de faux en écriture et condamné à quatre mois de prison suite à son arrestation à l’aéroport de Podgorica. Qu’en est-il vraiment de cette affaire ?

L’homme d’affaires et son équipe ont présenté les cryptomonnaies TerraUSD et Luna comme des « stablecoins » indexés sur le dollar américain, ce qui leur conférerait davantage de stabilité. Pourtant, ces cryptomonnaies se sont effondrées en mai 2022, provoquant la perte de l’épargne de nombreux investisseurs. Ces derniers ont porté plainte, accusant Kwon d’avoir organisé une chaîne de Ponzi. Mais comment le fondateur de Terraform Labs a-t-il pu échapper à la justice jusqu’à présent ?

Kwon est poursuivi pour fraude aux États-Unis et en Corée du Sud.

La Corée du Sud a émis un mandat d’arrêt contre Kwon et cinq de ses associés en septembre dernier, mais lui et sa famille avaient déjà fui à Singapour, où la société était enregistrée. Interpol a placé Kwon sur la « liste rouge » à la demande des autorités coréennes, demandant à la police du monde entier de l’arrêter. Les autorités monténégrines ont fait valoir cette demande comme une raison supplémentaire pour arrêter Kwon.

La Securities and Exchange Commission (SEC) américaine a quant à elle inculpé Kwon en février pour n’avoir pas « fourni au public une information complète, claire et véridique, comme l’exige la législation sur les actifs cryptographiques, notamment pour LUNA et Terra USD ». Elle l’accuse également d’avoir commis une fraude en répétant « de fausses déclarations pour gagner la confiance avant de provoquer des pertes catastrophiques pour les investisseurs ». Le tribunal de district de Manhattan a rendu public l’acte d’accusation de Kwon, comprenant huit chefs d’accusation, dont la fraude sur titres et la conspiration, suite à son arrestation.

Le Monténégro n’a pas de traités d’extradition avec les États-Unis ou la Corée du Sud, mais cette possibilité est toujours étudiée. La peine de quatre mois de prison intervient peu de temps après que les autorités monténégrines ont prolongé la détention provisoire pour déterminer comment répondre aux demandes d’extradition des deux pays.

Do Kwon pourra-t-il échapper à la justice américaine et sud-coréenne malgré ses déboires au Monténégro ?

Source : Engadget

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