Le marché des investissements en phase avancée est-il en difficulté ? Il suffit de regarder comment Tiger Global Management, autrefois l’un des investisseurs les plus actifs dans le monde des startups, a échoué à trouver un acheteur pour un panier important de ses participations dans des entreprises technologiques privées.
Comment expliquer que Tiger n’ait pas, comme l’a écrit PitchBook, trouvé d’acheteur pour « un pourcentage de ses participations dans une trentaine d’entreprises [regroupées dans une] vente groupée » ? Cela implique-t-il que le problème réside dans le fait que Tiger n’a pas trouvé d’acheteur prêt à payer le prix qu’il souhaitait pour ces participations ?
Les LP (Limited Partners) des fonds de capital-risque mettent leur argent dans un pool agrégé qui est ensuite utilisé par la société de capital-risque pour acquérir des participations dans diverses entreprises. Quelle est la différence entre un LP dans un nouveau fonds et Tiger, qui cherche à vendre un large éventail de participations ? Le LP traditionnel ne peut pas savoir où se retrouvera son capital engagé.
Tiger peine à vendre un panier de ses participations dans des entreprises technologiques privées.
D’un autre côté, Tiger cherchait apparemment à vendre un panier de ses participations à ce que l’on suppose être une base de clients similaire. Le fait de ne pas trouver d’acheteur pour cette collection implique-t-il que, dans ce cas, plus d’informations ne facilitent pas la vente de ces actions ?
PitchBook rapporte que Tiger cherche maintenant à vendre des participations individuelles dans certaines de ses entreprises en portefeuille pour générer de la liquidité. D’autres investisseurs ont également du mal à vendre des collections de participations, mais ils ne voient pas non plus d’offres, selon le rapport.
Aïe.
Tiger n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire. Alors, que révèle cette situation sur l’état du marché des investissements en phase avancée ?
Source : Techcrunch