« Si l’amour fait tourner le monde, l’argent n’a pas besoin de pile pour faire tourner la tech. » Pourtant, il semblerait que la valorisation des startups soit encore un casse-tête pour les investisseurs. Cet épineux sujet est une des raisons principales empêchant la reprise des transactions de capital-risque à un stade avancé. Après tout, personne n’a envie de payer les prix exorbitants de 2021, mais déterminer la valeur réelle d’une startup aujourd’hui, c’est pas de la tarte.
Heureusement, certains indices laissent penser que les gens commencent à s’entendre.
La semaine dernière, Forge Global, un marché de titres privés, a publié des données montrant que l’écart moyen entre le prix auquel les vendeurs de titres secondaires souhaitent vendre et celui auquel les acheteurs sont prêts à acheter ces actions – connu sous le nom d’écart de prix Bid/Ask – était tombé à 17%. Il s’agit du pourcentage le plus bas enregistré depuis un an, suggérant que les acheteurs et les vendeurs commencent enfin à se mettre d’accord sur les tarifs.
Les écarts de valorisation de startups se resserrent enfin, aidant les investisseurs à se mettre d’accord sur les prix.
Mais pourquoi est-ce si compliqué de déterminer la valeur d’une startup ? Déjà, les ventes et les revenus sont souvent difficiles à prévoir. Ensuite, vient le fait que les entreprises en démarrage ont tendance à opérer dans des secteurs en pleine évolution, où il est ardu d’estimer la croissance potentielle.
Alors, comment les investisseurs peuvent-ils surmonter cet obstacle à la valorisation ? Plusieurs clés : une communication transparente entre les parties prenantes, une analyse approfondie de la concurrence et une bonne compréhension des risques liés au secteur d’activité. Sans oublier bien sûr, cet ingénieux art de jongler avec les chiffres.
Certes, il reste encore du chemin à parcourir pour que la valorisation des startups ne soit plus un mystère ambulant. Néanmoins, les convergences de valorisation que nous observons depuis peu pourraient bien marquer le début d’un nouvel âge d’or pour le financement des pépites technologiques. Finis les désaccords ? Pour sûr, ça vaut le coût !
Source : Techcrunch