Se pourrait-il que la grève de FinOps ne soit pas encore terminée ? C’est une question que nous pourrions nous poser après avoir examiné les acquisitions récentes dans le secteur.
La hausse de FinOps a déjà alimenté de multiples acquisitions, parmi lesquelles figure le projet d’IBM d’acquérir Apptio pour une somme énorme de 4,6 milliards de dollars, mais un pari s’impose : il y en aura encore. En outre, une autre tendance dont nous ne sommes probablement pas au bout de nos surprises est l’assurance paramétrique.
La montée en puissance de FinOps n’est peut-être pas encore terminée.
En février dernier, la start-up d’optimisation cloud ProsperOps a levé 72 millions de dollars de financement. Mon collègue Kyle Wiggers a soutenu que la consolidation dans cet espace n’était pas nécessairement terminée.
Certes, plusieurs entreprises d’optimisation du cloud ont été rachetées par des incumbents au fil des ans, depuis l’acquisition de Cloudyn par Microsoft en 2017 jusqu’à l’achat de CloudHealth Technologies par VMware en 2018. Mais d’autres pourraient encore suivre, a fait valoir Kyle, citant l’achat de Granulate par Intel en 2022 pour 650 millions de dollars comme preuve.
Il avait raison : lors d’une semaine chargée en actualités de fusions et acquisitions, IBM a annoncé son intention d’acheter Apptio à son propriétaire actuel actionnaire majoritaire pour 4,6 milliards de dollars en espèces. En 2019, Apptio avait lui-même acquis Cloudability, un vendeur de gestion des dépenses de cloud. En rendant compte de l’annonce d’IBM, Ingrid Lunden a noté que les activités d’Apptio s’inscrivent dans une catégorie plus large.
Alors, la hausse de FinOps est-elle vraiment terminée ou est-ce seulement le début d’une nouvelle ère de fusions et acquisitions dans le domaine de l’optimisation du cloud ? C’est une question à laquelle nous devrons répondre en observant de près l’évolution de ce marché dynamique.
Source : Techcrunch