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« Suède de Google : Une morsure dans l’Analytics »

Alors que certains cherchent Google avec une loupe pour retrouver leur vie privée, en Suède, c’est avec un marteau qu’ils frappent. L’organisme de protection des données du pays nordique a récemment infligé des amendes à deux entreprises locales pour violation des règles de confidentialité de l’Union européenne via Google Analytics.

Depuis qu’un magnat des télécoms suédois, Tele2, a reçu une amende de plus d’un million de dollars et le détaillant en ligne CDON puni de 30 000 dollars moins cher, tous les autres semblent regarder par-dessus leur épaule en utilisant l’outil Google. Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit une tape sur les doigts pour motifs technologiques.

Le point d’achoppement, c’est que toutes les mesures supplémentaires de Google infructueuses pour protéger les données des utilisateurs européens envoyées aux États-Unis pour traitement. Même l’usage de la truncature d’adresse IP par Google – une mesure d’anonymisation – n’a pas trouvé grâce aux yeux des régulateurs.

Les mesures techniques de sécurité prises par les entreprises ne garantissent pas une protection essentiellement équivalente à celle de l’UE.

Coop et Dagens Industries, deux autres entreprises accusées de violations similaires des règles du RGPD sur les transferts à des tiers pays via Google Analytics, ont réussi à éviter les amendes. Cependant, tous les regards sont toujours fixés sur Google, dont l’outil d’analyse est sous le feu des projecteurs.

L’autorité réglementaire suédoise a non seulement sévi contre les entreprises fautives, mais a aussi donné un coup de semonce à toutes les autres qui tenteraient le diable. Le message pourrait se résumer ainsi : « Si vous voulez jouer avec Google, veillez à ne pas vous faire prendre dans ses mailles ».

En effet, l’année dernière, de nombreux organismes de protection des données de l’Union européenne, y compris les « watchdogs » français et italien, ont mis en garde contre l’utilisation de l’outil d’analyse de Google après avoir constaté qu’un certain nombre d’utilisateurs ne respectaient pas les règles du bloc en matière de transferts internationaux de données.

En dépit de tout le bruit autour de l’affaire, Google reste plutôt silencieux. Le géant de la technologie a été contacté pour un commentaire sur les décisions de l’organisme de réglementation, mais jusqu’à présent, c’est le silence radio. Un peu de suspense dans l’air, n’est-ce pas ?

Comme on dit, si vous ne pouvez pas travailler autour de Google, vous pourriez aussi bien travailler sur Google, du moins tant que vous n’êtes pas en Suède !

Source : Techcrunch

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