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Credits image : zhang kaiyv / Unsplash

Société
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Les voitures électriques chinoises conquerront-elles le Moyen-Orient ?

Qu’est-ce qui rend l’Europe si attrayante pour les constructeurs chinois de voitures électriques ?

Compte tenu de son affluence, de sa conscience environnementale et de son attitude relativement favorable envers la Chine, le vieux continent séduit les acteurs établis comme BYD, aussi bien que les marques émergentes comme Nio et Xpeng. Mais ont-ils réussi à concrétiser leur ambition sur ce nouveau terrain de jeu ?

En 2022, BYD ne détenait qu’une infime partie du marché européen, soit 0,3%, alors que Xpeng et Nio, qui ont fait leur entrée en Europe en 2021, représentaient chacun 0,1% du marché, selon EU-EVs. Comment ces géants de l’EV chinois peuvent-ils rivaliser avec les constructeurs occidentaux dominants, comme Tesla avec 15% du marché, Volkswagen avec 11.3%, et BMW avec 6.2% ?

Alors que le verdict sur la capacité des constructeurs chinois d’EV à s’implanter solidement en Europe reste en suspens, ces premières performances tièdes ont poussé ces derniers à chercher des alternatives pour diversifier leurs investissements. Ainsi, ils lorgnent maintenant sur le Moyen-Orient, une région à mi-chemin entre l’Europe et la Chine. Mais pourraient-ils réussir là où ils ont échoué en Europe ?

« Les constructeurs chinois d’EV jettent leur dévolu sur le Moyen-Orient après des performances tièdes en Europe. »

Avec leurs immenses réserves de pétrole, les pays riches du Moyen-Orient envisagent également de se joindre à la course pour l’électrification de l’industrie automobile. Étonnamment, les Émirats arabes unis, connus pour leurs vastes réserves de pétrole, accueilleront en 2023 les pourparlers sur le climat parrainés par l’ONU, plus communément connus sous le nom de COP28. Mais, peuvent-ils réellement réussir leur transition énergétique ?

Emma Meng, une influenceuse automobile avec plus d’un million de followers sur Weibo et consultante EV basée principalement aux EAU, estime que les profits réalisés grâce à l’exportation de l’or noir pourraient être réinjectés pour subventionner l’industrie locale de l’EV. Les constructeurs chinois pourront-ils profiter de cet environnement favorable pour réussir ?

Le marché de l’EV du Moyen-Orient, bien que toujours naissant, offre un potentiel de croissance considérable. Cependant, les défis auxquels les constructeurs chinois d’EV ont été confrontés en Europe se poseront une fois de plus. Pourront-ils les surmonter ?

Face à une concurrence de plus en plus féroce à l’intérieur de ses frontières, notamment à cause de Tesla, la Chine ressent une urgence croissante à s’étendre à l’étranger. Les interactions politiques croissantes entre la Chine et le Moyen-Orient offrent-elles une réelle assurance pour les constructeurs automobiles cherchant à investir dans la région ?

Presque tous les grands constructeurs chinois d’EV ont élaboré des plans d’expansion vers le Moyen-Orient, selon Meng. Enfin, le Moyen-Orient pourrait également servir de tremplin pour une expansion vers l’Afrique du Nord, qui présente des similitudes en termes de religion, de langue et de climat.

Mais, malgré le grand intérêt des constructeurs chinois pour le Moyen-Orient, seul BYD a réussi à ouvrir des magasins dans la région jusqu’à présent. Est-ce le signe d’une réticence des acteurs du Moyen-Orient à accepter ces nouveaux véhicules sur leur marché ?

Source : Techcrunch

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