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Credits image : Christian Lue / Unsplash

Technologie
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Meta va-t-il limiter la portée de ses publicités personnalisées dans l’UE?

Est-il possible que Meta soit contraint de restreindre la portée de ses publicités personnalisées dans l’Union européenne ? Selon une récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne, il semble que oui. Mais quelles sont les implications précises de ce jugement?

La décision stipule que la marque Facebook de Meta doit obtenir le consentement de ses utilisateurs avant de leur adresser certaines publicités personnalisées dans l’UE. Pourquoi cette exigence ? La Cour estime que le volume de données requises par les publicités personnalisées ne peut pas être justifié sans l’accord des utilisateurs. Mais quelle a été la réaction de Meta à ce jugement?

Nous avons soulevé la question auprès de Meta. Une déclaration au Wall Street Journal a indiqué que le géant des médias sociaux est toujours en train « d’évaluer la décision du tribunal » et qu’il communiquera plus amplement à ce sujet dans le futur. Est-ce là une reconnaissance de la gravité potentielle de cette décision?

Cette nouvelle décision pourrait avoir des implications majeures pour les opérations publicitaires de Meta.

Il convient de noter que Meta est déjà en train de faire appel d’une amende de 390 millions d’euros de l’UE pour avoir exigé que les utilisateurs de Facebook, Instagram et WhatsApp acceptent des publicités personnalisées pour pouvoir utiliser ces plateformes. La question du consentement est centrale dans ce débat. Les lois de l’UE exigent un consentement « librement donné » pour ces pratiques, et selon l’UE, Meta a enfreint le Règlement général sur la protection des données (RGPD) en demandant des données pour le ciblage publicitaire simplement pour utiliser les services de base de Facebook, Instagram et WhatsApp. Cela signifie-t-il que Meta est dans une position précaire sur le plan juridique et réglementaire?

La décision rendue est incluse dans une conclusion plus large de la cour, selon laquelle les régulateurs de la concurrence locaux, tels que le Bureau fédéral des cartels en Allemagne, peuvent tenir compte du respect d’autres lois, comme le RGPD, lors de l’investigation de cas d’antitrust. En termes simples, un pays pourrait décider qu’une infraction dans un domaine est une preuve d’un comportement anticoncurrentiel plus large. Cela veut-il dire que Meta fait face à des défis réglementaires plus larges en Europe?

La décision reste quelque peu vague, et il n’est pas clair comment les autorités l’interpréteront en pratique. Il se peut que Meta doive demander l’autorisation pour fournir des publicités personnalisées sur Facebook et d’autres plateformes, ce qui pourrait améliorer la vie privée des utilisateurs, mais également affecter les résultats financiers de l’entreprise. Cette décision constitue-t-elle un coup dur pour Meta, après la mise en place par iOS 14 de la possibilité de rejeter le suivi publicitaire dans les applications, qui, comme l’entreprise l’a averti, pourrait affecter ses revenus publicitaires?

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Source : Engadget

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