blue flag on pole near building

Credits image : Christian Lue / Unsplash

SociétéTechnologie
0

« Les gardiens de la DMA : un début d’open(ing) source ? »

« L’union fait la force… et l’Union Européenne va forcer les géants tech à (re)définir leurs jeux de force ! »

Sept grandes entreprises, majoritairement Américaines, ont fait part à la Commission Européenne qu’elles répondent aux critères de « gatekeepers » sous l’égide de l’Acte des Marchés Digitaux (ou DMA pour les intimes). Nos champions du podium digital Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance (propriétaire de TikTok), Meta, Microsoft et Samsung ont admis qu’elles remplissent les conditions établies par l’UE lors de la mise en place de la nouvelle loi. Selon le magazine très sérieux Reuters, un autre prétendant pourrait se rajouter au lot, Booking.com qui annonce prévoir de répondre aux critères d’ici la fin de l’année.

Mais qu’est-ce qu’un gatekeeper me demanderez-vous ? Il s’agit d’une entreprise qui génère un chiffre d’affaire annuel de minimum 7.5 milliards d’euros (un petit 8.16 milliards de dollars) sur les trois dernières années financières, ou disposant d’une valeur marchande d’au moins 75 milliards d’euros (81.6 milliards de dollars) la dernière année financière dans trois états membres de l’UE. De plus, elle doit avoir desservi plus de 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels et plus de 10 000 entreprises utilisatrices actives annuelles dans l’UE lors des trois dernières années. Ces critères ont été conçus pour enserrer les plus grands acteurs du marché, tels que ces gardiens des marchés digitaux qui en contrôlent l’accès.

Les acteurs majeurs du marché digital devront revoir leurs pratiques en profondeur.

Sous l’effet de la DMA, ces gardiens du marché digital vont être tenus de traiter équitablement leurs services et ceux de leurs rivaux et ne pourront plus enfermer leurs utilisateurs dans leurs écosystèmes. Ils devront permettre aux tierces parties de faire interopérer leurs propres services. Ils devront également permettre aux utilisateurs d’entreprise de promouvoir leurs produits et services et de « conclure des contrats avec leurs clients en dehors de la plateforme du gardien ». Est-ce que cela signifierait qu’Apple et Google ne pourront plus interdire aux développeurs d’utiliser un système de paiement différent du leur ? Eh bien oui ! On dit adieu à nos jardins muraillés (comme les appelle Tim Cook chez Apple) et fini d’empêcher les utilisateurs de supprimer les applications pré-installées ou de télécharger des applications en dehors de leurs magasins d’applications.

Les « gatekeepers » devront être en conformité avec tous les aspects du DMA en 2024. Pour l’instant, les autorités européennes vont revoir les déclarations et procéderont à la désignation officielle des gardiens pour des services de plateformes spécifiques d’ici le 6 septembre. Enfin une rentrée scolaire qui promet des surprises !

Et si ces géants du numérique se plaignent de l’UE avec ce nouveau texte, on pourra toujours les consoler en leur disant : « Ne prenez pas vos sociétés numériques pour des lanternes, c’est plutôt à une ouverture sur l’Europe des Lumières que nous vous invitons ! »

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.