Comme le dit si bien Superman : « Avec une grande puissance viennent de grandes responsabilités ». Mais très peu semblent comprendre ce conseil mieux que Brinc, l’accélérateur basé à Hong Kong. Soutenu par des investisseurs comme Animoca Brands, Brinc lance un nouveau programme pour soutenir les jeunes pousses prometteuses dédiées à la lutte contre le changement climatique.
S’étalant sur trois mois, le programme est spécialement conçu pour les fondateurs qui mettent l’accent sur l’élimination du dioxyde de carbone (CDR). Ils bénéficieront d’un soutien en matière de collecte de fonds, de conseils pour passer à la vitesse supérieure et d’introductions au réseau de Brinc, riche en investisseurs, mentors et entreprises.
Janina Motter, responsable du programme Climate Tech de Brinc, a déclaré que l’accélérateur s’est concentré sur les technologies du climat depuis plusieurs années grâce à son vertical dédié à la Food Tech. « Forts de nos succès passés, nous avons réalisé que la spécificité sectorielle est essentielle pour maximiser la valeur pour les fondateurs. C’est pourquoi nous prévoyons d’avoir plusieurs programmes dédiés à la technologie du climat à l’avenir, avec ce nouveau programme axé sur l’élimination, l’utilisation et le stockage du carbone ».
Brinc a observé un sous-investissement relatif dans l’élimination du carbone par rapport à son impact sur le climat.
Le premier groupe se compose de quatre start-ups. Motter souligne que « les candidats les plus forts comprennent comment leur approche s’intègre dans le paysage concurrentiel et ont des réponses convaincantes à la question ‘pourquoi eux? pourquoi maintenant?’ Justement, pour le CDR en particulier, il est essentiel que les startups aient une compréhension initiale de la manière dont leur technologie s’intègre dans un contexte plus large (risque écologique, co-bénéfices, communautés locales, etc.) et soient disposés à développer un cadre robuste pour les aider à se développer de manière responsable ».
Provenant du royaume de la Reine Elizabeth, la start-up Airhive développe une capture d’air directe géochimique pour intensifier l’élimination du carbone. De son côté, CarbonBridge, basée aux États-Unis, capte le CO2 de fermentation avant même qu’il n’atteigne l’atmosphère et produit un méthanol écologique. L’entreprise prétend que cette solution est une alternative rentable au méthanol traditionnel dérivé des combustibles fossiles.
Qu’en est-il de Hong Kong, alors ? Formwork IO, oriente son approche vers la réduction des émissions de carbone dans l’architecture et d’autres secteurs de l’environnement construit. Et du coeur du café, au Costa Rica, Poas Bioenergy transforme les déchets agricoles en biocharbon et en syngas, offrant aux agriculteurs une source d’énergie propre et rendant la gestion des déchets bien plus efficace.
Il semblerait que ce nouveau programme est en route pour un vol direct vers un avenir plus vert. Tout comme le capitaine de l’avion, Brinc a préparé les instructions de sécurité. Les fondateurs n’ont plus qu’à boucler leurs ceintures et à se préparer pour le décollage. « Ne craignez pas les turbulences, elles ne sont là que pour rendre le voyage plus intéressant. »
Source : Techcrunch