« Qui a dit que l’électricité et l’eau ne faisaient pas bon ménage ? N’est-ce pas, Fisker ? »
Le nouveau venu dans le domaine des véhicules électriques, Fisker, a produit 1,022 SUV Ocean au deuxième trimestre, ce qui représente quelques centaines de véhicules en moins par rapport à ses prévisions. Il faut croire que la marée était basse chez Fisker ce trimestre-là !
Le fabricant avait prévu de produire entre 1,400 et 1,700 VE, mais même les ambitions les plus « électriques » peuvent se court-circuiter. Fisker a attribué ce manque à une pénurie de composants de la part de ses sous-traitants. Il semblerait que son équipage travaille d’arrache-pied pour remettre le navire à flot et augmenter les volumes.
La tempête en bourse n’a été que de courte durée, les actions de Fisker ont rebondi et sont maintenant en hausse de plus de 4% à $6.01.
L’entreprise a signalé qu’elle avait dépassé son taux d’assemblage cible de 80 unités par jour fin juin et prévoit que les véhicules produits dépasseront les 1,400 début juillet. Espérons pour Fisker que le courant ne sera plus jamais coupé !
L’entreprise californienne, devenue publique suite à une fusion avec une société d’acquisition à vocation spéciale, dit aussi investir dans une capacité supplémentaire de packs de batteries. Il semble que Fisker soit en train de charger ses batteries pour « protéger le calendrier de fabrication compressé » en 2023 et soutenir de plus grands volumes l’année prochaine.
Depuis la fameuse pandémie de la COVID-19, les pénuries de la chaîne d’approvisionnement ont été un problème quasi constant pour les constructeurs automobiles. Cela dit, la plupart des constructeurs automobiles traditionnels et même les nouveaux entrants comme Rivian ont vu des améliorations dans la chaîne d’approvisionnement, et ont donc augmenté leur production et leurs livraisons. La mer semble se calmer, malgré quelques vagues encore présentes.
Les premières livraisons de Fisker ont eu lieu au Danemark en mai et aux États-Unis en juin. Avec une entrée en scène aussi récente, peut-on vraiment jeter la pierre à Fisker ? Ils sont juste en train d’échauffer leurs moteurs, ou devrions-nous dire, leurs batteries ?
Malgré les difficultés rencontrées par certains de ses camarades du secteur, Fisker semble réussir à naviguer sans trop de problèmes. L’entreprise prévoit même de se lancer sur le marché chinois – très compétitif – d’ici la fin de l’année et ambitionne de commencer la production en Chine dès 2024. Suivons de près l’odyssée de Fisker, l’océan est vaste, mais la tempête peut vite arriver.
Source : Techcrunch
